Le géant chinois de la fast fashion, Shein, veut redorer son image. Celui-ci a annoncé dans un entretien accordé aux Échos, publié le 3 juin 2024, le lancement imminent de sa plateforme en ligne de seconde main.
Habillement : ce géant chinois lance son propre site de seconde main
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Modifié le 3 juin 2024 à 14h39
Shein veut redorer son image en France
Un site de seconde main réservé aux seuls produits de la marque
L'objectif de Shein Exchange est de « favoriser l'économie circulaire », assure Donald Tang. Les utilisateurs du site de seconde main du géant chinois, reprenant le principe de Vinted et Leboncoin, auront ainsi la possibilité de revendre et d'acheter des vêtements d'occasion, à la différence que seuls les produits fabriqués par le géant chinois seront acceptés.
« L'historique d'achat étant enregistré, il suffit d'un clic pour revendre un produit », explique Donald Tang. Les utilisateurs de Shein Exchange n'auront ainsi qu'à photographier et décrire leur article puis le renseigner sur la plateforme pour le mettre en vente.
Attirer de nouveaux consommateurs
La France n'est pas le premier pays à accueillir la plateforme de revente en ligne de Shein. Le géant de la fast fashion l'a lancée aux États-Unis et compte déjà pas moins de 4 millions d'utilisateurs, selon les dires de Donald Tang.
Avec son site de seconde main, le leader de la fast-fashion espère attirer encore davantage de consommateurs en capitalisant sur sa notoriété et son vaste catalogue de produits qui s'élargit chaque jour de plus de 7 200 nouvelles références. Une capacité de production astronomique. « À la différence d'autres enseignes, qui produisent en grande quantité et accumulent des stocks, donc des invendus, nous ne produisons que ce que nos clients nous demandent de produire », tient néanmoins à souligner le président exécutif du groupe.