En 2024 la flexibilité garantira le succès des employés et des employeurs

D’ici fin 2024, les dirigeants seront contraints d’admettre que leurs politiques de retour au bureau n’ont pas amélioré la productivité

Selon une enquête récente d'Atlassian menée auprès des dirigeants du classement Fortune 500, la faible productivité constitue le principal défi des dirigeants pour l'année à venir, même si 91 % d'entre eux ont une forme de politique de présence au travail. Il semble que beaucoup savent déjà que ces politiques ne sont pas la solution. Seul un dirigeant sur trois ayant une politique de présence au travail pense qu’elle a eu un effet positif sur la productivité.

2024 marquera le début d’une décennie au cours de laquelle les dirigeants se concentreront sur l’amélioration de la façon de travailler

Notre façon de travailler est défectueuse. 87 % des dirigeants déclarent que leurs équipes n’ont pas une visibilité complète sur les objectifs de chacun, et près de la moitié des dirigeants des entreprise du Fortune 500 déclarent que leurs employés ne savent pas comment collaborer efficacement. Une fois que les dirigeants admettront enfin que les bureaux ne résolvent pas comme par magie les problèmes de productivité, ils se recentreront frénétiquement sur ce qui améliore réellement les performances : permettre aux équipes de disposer de plus de temps pour se concentrer, définir des objectifs clairs et de coordonner facilement le travail.

La manière de travailler remplacera le bureau comme point de contact culturel clé

Les dirigeants pensent que chaque entreprise ressent la même chose envers ses employés lorsqu’ils travaillent depuis leur salon. Mais ce qui distingue les organisations innovantes, quelle que soit la position de chacun, c'est la manière dont le travail se déroule. Les entreprises seront définies par l'efficacité ou non des processus, la manière dont les réunions se déroulent et la volonté des dirigeants de bouleverser les normes existantes avec de nouveaux outils, pratiques et IA.

Les dirigeants et les équipes qui recherchent activement des technologies et des normes plus efficaces (et amusantes !) seront ceux qui attireront les meilleurs talents. L’utilisation d’un système de messagerie obsolète ou de documents enregistrés localement ne convaincra pas les candidats.

Les meilleurs talents ne donneront plus la priorité à l'entreprise sur le reste de leur vie

Dans le passé, les employeurs et les employés pensaient que le travail passait en premier. En 2024, nous verrons les travailleurs mettre davantage de distance émotionnelle entre eux et leur travail en adoptant des limites plus saines. Les meilleurs talents veulent avoir un impact par leur travail, mais ils ne sont plus disposés à le faire aux dépens de tout le reste de leur vie. À mesure que le travail flexible entre dans les mœurs, les travailleurs rééquilibreront fondamentalement leurs priorités, ce qui entraînera moins de priorités concurrentes et un investissement plus important dans la vie en dehors du travail.

D’ici 2025, “Boite de réception (0)” n’existera plus

Deux tendances rendront ce concept (et le fait de se servir du courrier électronique comme principal outil de communication) obsolète : 1) des outils comme Atlassian AI faciliteront de plus en plus la hiérarchisation et la remontée d'informations critiques et 2) les équipes distribuées seront contraintes de trouver des moyens plus efficaces de partager l'information et de prendre des décisions. En d'autres termes, l'ère de la communication inefficace et de la récompense pour avoir réagi rapidement à des notifications (souvent sans importance et non urgentes) est révolue.

2024 sera l'âge d'or des introvertis

Avec le travail distribué, la personnalité en tant qu'outil d'influence perd de sa pertinence, tandis que l'authenticité, un quotient émotionnel élevé et de solides compétences rédactionnelles sont de plus en plus recherchés. Le travail devient beaucoup plus écrit par défaut, ce qui profite à vos collègues plus silencieux, plus introvertis, mais réfléchis et brillants.