Alors que la crise sanitaire est loin d'être terminée, les automobilistes font la grimace : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter en raison des cours du pétrole qui ont retrouvé leur niveau d'avant le déclenchement des mesures contre l'épidémie.
Les automobilistes ont la mauvaise surprise de subir des prix à la pompe qui ne cessent d'augmenter ces dernières semaines. Ils ont retrouvé leur niveau d'avant la crise sanitaire, comme c'est le cas pour le baril de Brent qui fait référence en Europe. Pourtant, la plupart d'entre eux vivent toujours sous le coup des restrictions pour juguler la progression des cas de contamination. Mais dans ce domaine, ce sont les investisseurs qui font la loi, et eux estiment que les campagnes de vaccination dessinent un horizon où l'épidémie sera du passé. Et où une activité économique normale, c'est-à-dire consommatrice de produits pétroliers, sera de nouveau la norme.
Hausse des cours du pétrole
L'Opep et les pays partenaires regroupés au sein de l'Opep+ font bien sûr tout pour que les cours augmentent. En avril 2020, au plus fort du confinement en Europe, les pays producteurs de pétrole avaient décidé de resserrer la production en retirant du marché près de 10 millions de barils par jour. Un accord signé en fin d'année dernière permet de remettre 50.000 barils/jour sur le marché. Une nouvelle réunion a lieu actuellement afin de déterminer si la production doit encore augmenter. La Russie cherche à produire davantage, mais l'Arabie saoudite veut maintenir le niveau actuel.
Une demande qui progresse
La demande semble vouloir repartir à la hausse, en particulier en Asie où la plupart des pays sont parvenus à endiguer la Covid-19. Les entreprises productrices voient en tout cas une progression des besoins, ce qui devrait encore rehausser le prix du pétrole… Et ceux à la pompe. Et cela va monter en puissance au fur et à mesure que les pays européens et les États-Unis rouvriront leurs économies.