Alors que le taux de chômage s’établit à 9,7 % au troisième trimestre en France, le tableau pourrait reprendre des couleurs d’ici une décennie grâce aux nouveaux métiers qui auront émergé.
De nouveaux métiers
Comme chaque année en décembre, la prestigieuse revue britannique libérale The Economist présente ses prédictions pour l’année qui arrive, et bien au-delà. Une plongée dans la boule de cristal de l’emploi a de quoi rendre optimiste. En effet, même si de nombreuses tâches qui nécessitent aujourd’hui l’intervention de l’homme seront automatisées au cours de la prochaine décennie, cette poussée massive des technologies dans nos vies sera également créatrice d’emplois. Et surtout de nouveaux métiers, dont la plupart n’existe pas encore aujourd’hui.
Les énergies renouvelables
Le métier qui devrait connaître la croissance la plus importante est le technicien de maintenance éolienne. Ces installations productrices de l’énergie propre devraient essaimer à travers le monde, surtout en Europe, d’où un besoin en spécialistes qui les surveilleront régulièrement et les répareront lorsqu’elles tomberont en panne.
La silver économie
Une autre tendance concerne le vieillissement de la population. À cet égard, le Bureau américain de statistiques du travail prédit une hausse de 43 % de la demande d’ergothérapeutes et de 41 % de kinésithérapeutes. Les aides à domiciles devraient voir leurs rangs s’étoffer de 38 %, les audiologistes de 29 % et les optométristes de 27 %.
Le big data
Tous secteurs confondus, les décisions sont de plus en plus guidées par l’analyse des donnes, dont les volumes recueillis ne cessent de progresser. C’est le fameux big data. Face à cette tendance, le monde nécessitera 34 % plus de statisticiens et 30 % plus d’analystes en recherche opérationnelle.
Le high-tech de masse
Les assistants virtuels, comme Siri chez Apple ou Cortana chez Microsoft, ainsi que les « chabots », qui deviennent de plus en plus nombreux,
nécessiteront des spécialistes pour les développer. Les personnes à la double compétence de linguistes et de programmeurs devraient être très sollicités. La réalité augmentée, enfin – ce phénomène émergent qui consiste à rajouter des éléments virtuels à notre environnement réel – nécessitera des designers de vêtements et de décors virtuels pour faire rêver un consommateur toujours plus friand de nouvelles impressions au chaud de son salon.