Après un hiver très sec, les beaux jours et les températures estivales se sont emparés de cette fin de mois de mai 2017. Pour éviter une grande sécheresse cet été, il faudrait que le mois de juin soit marqué par des pluies abondantes et continues.
Un déficit de pluviométrie de 40 % sur l’ensemble du territoire
40 % : c’est en moyenne à l’échelle de la France le déficit pluviométrique constaté par Météo France, sur l’ensemble de l’hiver, ce qui classe l’hiver 2016-2017 parmi les cinq plus secs depuis 1959.
Seul un tiers du territoire, dont une partie du pourtour méditerranéen, a été suffisamment arrosé, mais partout ailleurs, le niveau d’eau dans les nappes phréatique est insuffisant. Les spécialistes parlent de « niveau bas à très bas ». A ce jour, une quinzaine de départements français, en Normandie, en Bretagne, en Poitou Charentes dans les Alpes, le long du Rhône, et en Alsace sont soit en alerte sécheresse, soit ont déjà mis en place des mesures de restriction dans l’accès à l’eau. Par ailleurs, dans les départements où les nappes phréatiques locales sont à sec, par exemple, en Champagnes Ardennes, tous les prélèvements, même agricoles, sont interdits.
Vers une grande sécheresse à l’été 2017
Pour éviter une grande sécheresse, il faudrait qu’il pleuve de façon quasi discontinue pendant tout le mois de juin 2017. Une perspective qui n’a rien de réjouissant au regard des températures estivales et du soleil qui ont marqué ce jeudi de l’ascension et qui seront toujours de rigueur lors du week-end à venir. Mais si rien ne change côté météo, la France connaîtra la même situation qu'en 1975-1976.
Or, en 1976, la sécheresse avait gravement affecté la production de blé et de maïs, ce qui avait eu un impact sur toutes les autres cultures. Le kilo de tomates, par exemple, était passé courant juin 1976 de 4,30 francs à 7,20 francs.