L'année 2020, a transformé les Français en véritables hamsters constituant leurs réserves. Face à l'incertitude de l'avenir économique, les Français ont épargné en masse et particulièrement les jeunes de 18 à 24 ans.
L'épargne des Français sur Livret A a doublé en deux ans
La crise sanitaire a profondément bouleversé les habitudes des Français, qui face à l'incertitude de l'avenir économique et sanitaire du pays se sont mis à épargner en masse. Ainsi, en 2020, le taux d'épargne atteignait de nouveaux records.
Selon une étude de MeilleurPlacement.com avec OpinionWay diffusée par Europe 1 , le Livret A a été le placement favorisé par les Français. En 2020, les Français ont déposé 26 milliards d'euros sur leurs livrets A. Un record. En 2019, c'était près de 10 milliards de moins qui étaient épargnés via ce placement. Ainsi, depuis 2018, l'épargne des Français sur Livret A a doublé.
En moyenne sur l'année 2020, les Français ont épargné 276 euros par mois, soit une épargne quotidienne de près de 20 euros. Cependant, il existe des dissonances au sein de cette moyenne. Ainsi, 27% des Français n'ont pas réussi à épargner en 2020, alors que 17% estime avoir mis de côté plus de 500 euros par mois.
Les jeunes Français ont épargné plus que la moyenne nationale
Les jeunes ont aussi beaucoup épargné en 2020 et plus étonnant, ils ont épargné plus que la moyenne nationale. Selon l'étude de MeilleurPlacement.com avec OpinionWay, les jeunes Français entre 18 et 24 ans ont épargné 5 euros par mois de plus que la moyenne nationale, soit 281 euros. Une forte épargne qui s'explique par la réduction drastique de certains de leurs postes de dépenses : les bars, les cinémas … L'incertitude face à l'avenir est aussi une raison d'épargner pour la jeunesse.
Face à cette hausse record de l'épargne, la consommation de son côté a fait le grand plongeon. En 2020, le crédit à la consommation a enregistré son plus gros recul depuis 2008. Ainsi, avec 40 milliards d'euros de crédits à la consommation en 2020, la baisse est de 11,5% par rapport à 2019, soit 5 milliards de moins. Cependant, lors du redoux épidémique la consommation pourrait se relancer plus facilement grâce à l'épargne des Français.