Même la fin de l'année ne sera pas tranquille. La mutation du coronavirus SARS-CoV-2, découverte en Grande Bretagne, conduit la plupart des pays européens à fermer brutalement leurs frontières avec Londres. Les Bourses occidentales s’effondrent à nouveau.
Je n’ai pas l’intention de vous parler moi aussi du coronavirus dans la minute éco, même si c’est difficile d’échapper aux conséquences sur notre économie. Aux conséquences absolument dramatiques, je suis bien obligé de le préciser. Vous êtes nombreux à nous écouter, à le vivre dans votre chair, parfois depuis des mois.
Crise économique : l'année 2021 sera lourde en conséquences
Alors, puisque je me suis engagé à faire une sorte de “bilan/ perspectives” cette semaine, je suis obligé de vous dire aujourd’hui que nous n’avons encore rien vu.
Malheureusement, toutes les mesures prises pour tenter de soutenir l’économie ne font que masquer l’ampleur des dégats. On tente d’éteindre avec des extincteurs, de gros extincteurs, un super méga incendie de forêt. Qui n’en finit pas de reprendre, au moindre petit coup de vent.
Si votre activité est lourdement impactée ou à l’arrêt à cause de la crise, n'espérez pas de miracle l’an prochain. Si vous pouvez tout geler, et faire autre chose, faites-le. Si on vous demande de gager votre maison ou des économies, refusez.
Préparer l'avenir, faire des choix radicaux
Quant à tous les autres, et je m’adresse ici en particulier aux parents, je ne peux que vous conseiller d’avoir une conversation sérieuse avec vos enfants. Qu’ils soient collégiens, ou adultes installés dans la vie.
À l’heure du bilan, il faut leur dire que 2021 n’aura rien à voir avec ce qu’ils ont connu avant. Et que le monde dans lequel nous entrons sera vraiment plus violent. Nous arrivons à l’heure des choix : y compris les plus radicaux, comme par exemple, celui de l’Île déserte, ou de la maison au fond des bois.