Un coup dur pour les automobilistes : l’arrêt brutal de la prime à la conversion et la réduction du bonus écologique plongent le secteur automobile dans une crise inédite.
Voitures électriques : dites adieu aux aides d’État
Prime à la conversion : une aide essentielle qui s’efface
Depuis des années, la prime à la conversion représentait une bouée de secours pour les ménages souhaitant remplacer leur vieille voiture. Qu’il s’agisse de véhicules neufs ou d’occasion, Crit’Air 1 ou électriques, cette aide offrait une alternative aux modèles polluants. Mais avec un décret précipité publié le 27 novembre 2024, cette mesure disparaît instantanément. Les demandes déposées jusqu’à cette date seront honorées, mais pour les retardataires, c’est déjà trop tard
Le marché des voitures neuves subit déjà une pression énorme avec des prix en constante augmentation. Sans la prime à la conversion et avec un bonus écologique désormais réduit, acquérir un véhicule devient un luxe réservé à une minorité.
L’absence d’incitation financière risque d’aggraver les disparités entre zones urbaines et rurales, où les besoins de mobilité sont essentiels. Ces mesures pourraient freiner encore plus les ventes de voitures neuves, déjà à leur plus bas niveau depuis des années.
Un marché de l’occasion sous pression
Si les voitures neuves deviennent inaccessibles, le marché de l’occasion est en ébullition. Les prix, déjà élevés, risquent de grimper davantage, sous l’effet d’une plus forte demande et d’une offre insuffisante. Les modèles Crit’Air 1, indispensables pour circuler dans les ZFE (Zones à Faibles Émissions), deviendront encore plus rares et coûteux.
Pour les acheteurs, cela signifie un véritable casse-tête : investir dans des véhicules d’occasion plus anciens et souvent moins fiables, ou repousser encore leur achat. Dans les deux cas, les automobilistes se retrouvent pris au piège
Dans ce contexte incertain, le mot d’ordre est clair : entretenez votre voiture ! Prolonger la durée de vie de son véhicule devient une priorité pour de nombreux ménages, faute de pouvoir envisager un remplacement. Les garagistes pourraient voir leur activité augmenter, mais pour les automobilistes, cela représente des coûts supplémentaires à prévoir.