Les rues de Paris s’apprêtent à vivre une transformation notable. Les trottinettes en libre-service, jusqu’alors omniprésentes, s’apprêtent à quitter le paysage urbain, marquant la fin d’une ère et le début d’une nouvelle réflexion sur la mobilité dans la capitale.
Trottinettes : fin de course à Paris
Un changement radical pour la capitale
Les trottinettes en libre-service, qui faisaient partie intégrante du paysage urbain parisien, vont progressivement disparaître des rues de la capitale jusqu'au 1 septembre 2023. Ces engins, qui ont offert une alternative de mobilité à de nombreux Parisiens et touristes, ont également été source de nombreux débats. Elles remettaient en question notamment la sécurité des usagers et des piétons, ainsi que l'encombrement des trottoirs.
L'initiative de retirer ces trottinettes provient d'une décision municipale, visant à réduire les risques d'accidents et à libérer l'espace public. Bien que ces engins aient été salués pour leur contribution à la réduction des émissions de carbone et à la promotion de modes de transport alternatifs, ils ont également été critiqués pour le désordre qu'ils peuvent causer, notamment lorsqu'ils sont mal garés. L'autre problématique est une question de sécurité. Un grand nombre des usagers habituels de ces engins motorisés ne respectent pas le Code de la route. La mairie de Paris a recensé de nombreux accidents et renversements de personnes.
Le devenir des trottinettes et la réaction des opérateurs
La question qui se pose désormais est de savoir ce que deviendront ces trottinettes une fois retirées des rues par leurs opérateurs. Plusieurs options sont envisagées, notamment leur recyclage ou leur réutilisation dans d'autres villes ou pays. Les responsables des entreprises, quant à eux, expriment un sentiment partagé. Certains voient cette décision comme une opportunité de repenser leur modèle économique. D'autres ressentent un véritable pincement au cœur en ramassant leurs engins.
La ville de Paris envisage également de mettre en place de nouvelles alternatives de mobilité, plus respectueuses de l'environnement et de l'espace public. Ces alternatives pourraient inclure la mise à disposition de beaucoup plus de vélos en libre-service. Une autre solution, plus engageante par rapport à la responsabilité individuelle, serait les scooters électriques, plus volumineux. Ils sont considérés comme moins encombrants car impossibles à abandonner sur les trottoirs. Les scooters représentent un mode de mobilité plus sûr que les trottinettes en termes de sécurité routière.