C’est acté : à partir du 2 janvier 2025, la nouvelle tarification pour les transports en commun parisien entrera en vigueur. Une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les usagers ?
Nouveaux tarifs du Pass Navigo : est-ce que vous allez payer plus cher ?
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Modifié le 14 novembre 2024 à 11h31
2,50 eurosLe prix d'un ticket pour les transports en commun parisiens passera au tarif unique de 2,50 euros à partir de 2025.
Le Pass Navigo devient moins cher pour les longs trajets
À partir de janvier 2025, le prix d'un ticket pour l'un des transports parisiens (métro, RER, bus, trains régionaux…) en Île-de-France passera au tarif unique : 2,50 euros. Les usagers de la grande couronne, jusqu’ici désavantagés par des tarifs élevés (entre 3,20 euros et 5 euros suivant les zones), seront les principaux bénéficiaires.
Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, va jusqu'à se féliciter d’une véritable « révolution billettique ». Les tickets de transport achetés via le pass Navigo Liberté+, quant à eux, passeront à 1,99 euros pour le métro et le RER (contre 2 euros actuellement) et à 1,60 euros pour le bus.
À noter que cette nouvelle tarification n'inclut pas les trajets vers les aéroports de Roissy et Orly, qui coûteront toujours 13 euros. Île-de-France Mobilités anticipe une perte de 30 millions d’euros due à cette réforme. Néanmoins, l’organisme espère compenser cette perte grâce à une légère augmentation de la fréquentation des transports parisiens.
Une moins bonne nouvelle pour ceux qui vivent intra-muros
Pour les usagers intra-muros, cette réforme tarifaire fait grincer des dents. Grands perdants, ces derniers verront en effet le prix de leur ticket augmenter de 35 centimes (+16 %), passant ainsi de 2,15 euros à 2,50 euros en 2025. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule : les carnets de 10 tickets, qui permettaient d'abaisser le prix d'un trajet à 1,73 euro, disparaîtront en 2025. Jamais deux sans trois : le Pass Navigo mensuel passera de 86,40 euros à 88,80 euros, une hausse justifiée pour financer le réseau, selon Valérie Pécresse.
Finalement, ce sont les touristes, les voyageurs occasionnels et les Parisiens qui paieront pour ceux qui habitent aux abords de Paris, et qui étaient, jusqu’en 2025, désavantagés. La pilule a du mal à passer pour de nombreux usagers qui ne ménagent pas leurs critiques à l’égard de cette nouvelle tarification. Île-de-France Mobilités reste ferme sur sa position : « la simplification tarifaire est indispensable pour rendre le réseau plus accessible et équitable. »