En raison du risque d’escalade militaire au Moyen-Orient, plusieurs compagnies aériennes ont décidé de prolonger la suspension de leurs vols vers plusieurs destinations.
Voyage : pourquoi n’y a-t-il plus d’avions pour le Moyen-Orient ?
Air France et Transavia prolongent la suspension des vols vers Beyrouth
Air France et sa filiale low-cost Transavia, ont décidé de prolonger, une nouvelle fois, la suspension de leurs vols à destination de Beyrouth jusqu'au 14 août 2024. Cette décision fait suite aux tensions entre Israël et le Hezbollah, le mouvement islamiste chiite du Liban dirigé par Hassan Nasrallah, allié de l'Iran. Les deux compagnies ont cessé toutes les liaisons vers le Liban depuis le 29 juillet 2024, estimant que les risques pour la sécurité des passagers et du personnel étaient trop élevés.
La ligne à destination de Tel-Aviv (Israël) reste maintenue. Deux options s'offrent aux voyageurs affectés par ces suspensions : ils peuvent demander le remboursement de leur billet ou reprogrammer leur voyage.
Lufthansa suspend ses vols vers plusieurs villes du Moyen-Orient
Lufthansa, compagnie aérienne allemande, et première compagnie aérienne, européenne, a également annoncé une extension de la suspension de ses vols vers plusieurs destinations clés au Moyen-Orient. Les villes concernées sont Tel-Aviv (Israël), Téhéran (Iran), Beyrouth (Liban), Amman (Jordanie) et Erbil (région autonome du Kurdistan d'Irak). Cette mesure, initialement prévue jusqu'au 13 août, a été prolongée jusqu'au 21 août 2024 inclus.
Ces suspensions temporaires sont directement liées à l'assassinat, le 31 juillet 2024, d'Ismaïl Haniyeh, cerveau de l'attaque du 7 octobre du Hamas contre Israël, et le 30 juillet 2024, de Fouad Chokr, « haut commandant militaire du Hezbollah », par l'armée israélienne, Tsahal.