Les compagnies aériennes commencent à avoir à nouveau le sourire. Après deux années fortement perturbées par la pandémie de Covid, la fréquentation commence à grimper en flèche. Le trafic aérien reprend.
Trafic aérien : la fréquentation presque à son niveau d’avant Covid
Nouveau boom du trafic aérien en 2022
La fin du tunnel pour les compagnies aériennes ? En tout cas, le trafic aérien commence à retrouver des niveaux satisfaisants. Dans un communiqué, le groupe Aéroports de Paris (ADP) table pour 2022 sur une fréquentation équivalente à quasiment 80% de celle de 2019. Une bouffée d’oxygène pour les compagnies aériennes fortement fragilisées par la pandémie de Covid. Pendant plusieurs mois, des dizaines d’avions restent au sol. Conséquence : l’activité plonge et les comptes virent au rouge.
Ainsi, la situation s’améliore. Elle revient peu à peu à la normale. En 2022, plus de 86 millions de voyageurs ont transité par les aéroports Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly. Un chiffre en nette progression par rapport à 2021. Cette année-là, la fréquentation baisse fortement : moins de 42 millions de voyageurs.
Une reprise en deux temps
ADP note deux moments clés dans l’année. D’une part, le premier trimestre. Ce dernier fut timide en terme de fréquentation en raison de l’émergence du variant Omicron. De l’autre, la fréquentation monte en puissance à partir du printemps. Enfin, la saison estivale est bonne, voire très bonne. Le deuxième semestre de l’année 2022 est particulièrement dynamique. Sur cette période, les deux aéroports parisiens accueillent 88,4% de leur clientèle par rapport à 2019.
Signe encourageant d’une tendance de fond, ce chiffre ne cesse d’augmenter depuis septembre. En décembre 2022, il dépasse les 93%. Petit à petit, les voyageurs reprennent l’avion, la situation revient à la normale. Les destinations attractives restent les mêmes par rapport à l’avant-crise sanitaire. En revanche, le trafic vers l’Asie et la Chine peine pour le moment à repartir complètement. Les dernières restrictions pour les voyageurs en provenance de Pékin n’arrangent pas la situation.