Réchauffement climatique : température record de plus de 50 degrés à New Delhi

Une chaleur insoutenable en Inde

New Delhi, une des villes les plus peuplées du monde, a atteint une température inédite de 49,9°C, selon les données météorologiques du 28 mai 2024. Les quartiers de Narela et Mungeshpur ont été particulièrement touchés. Cette nouvelle marque la continuité d'une tendance inquiétante observée depuis plusieurs années. En 2022, des températures similaires avaient déjà été enregistrées, avec 49,2°C relevés dans certains quartiers de la ville. Le réchauffement climatique contribue à des vagues de chaleur plus longues et intenses, rendant la vie quotidienne difficile pour les habitants.

Les conséquences de ces températures extrêmes sur la santé publique sont inquiétantes. Les autorités indiennes ont émis des avertissements concernant les risques de déshydratation, de coups de chaleur et d'aggravation des maladies chroniques. Les plus vulnérables, notamment les nourrissons et les personnes âgées, sont particulièrement exposés aux risques.

Des températures au-dessus des 50°C enregistrées

Face à cette chaleur extrême, la capitale indienne doit également faire face à des pénuries d'eau croissantes. La ministre de l'Eau, Atishi Marlena, a annoncé des mesures de rationnement pour économiser les ressources limitées pour gérer la pénurie, selon le Times of India. La rivière Yamuna, essentielle à l'approvisionnement en eau de New Delhi, voit son débit drastiquement réduit durant les mois les plus chauds. C'est dans l'État du Rajasthan que les températures les plus élevées ont été enregistrées le 28 mai 2024, atteignant 50,5°C à cause des vents brûlants.

Le réchauffement climatique est au cœur de ces phénomènes extrêmes. Selon les climatologues, l'augmentation des gaz à effet de serre intensifie les vagues de chaleur. Le cyclone Remal, qui a frappé le nord-est de l'Inde et le Bangladesh le 26 mai 2024 et tué des dizaines de personnes, illustre également les effets destructeurs du climat changeant. Les événements extrêmes comme ceux-ci vont devenir de plus en plus fréquents si nous ne réduisons pas nos émissions de CO2.