Surtourisme : ça va vous coûter plus cher d’aller sur ces îles grecques !

La Grèce est enfin décidée à lutter contre le surtourisme. À cette fin, une taxe de 20 euros pour les visiteurs des îles de Santorini et Mykonos arrivant en croisière sera mise en place en 2025. Avec pour objectif de réduire l’impact des foules massives sur les infrastructures locales et à protéger l’environnement.

Anton Kunin
Par Anton Kunin Publié le 10 septembre 2024 à 8h06
Santorini Mykonos surtourisme
Surtourisme : ça va vous coûter plus cher d’aller sur ces îles grecques ! - © Economie Matin
1,3 millions1,3 millions de croisiéristes ont visité Santorini en 2023.

Santorini, Mykonos : dès 2025, les croisières coûteront 20 euros plus cher

Les îles grecques, en particulier Santorini et Mykonos, sont devenues des destinations incontournables pour les touristes du monde entier. Cependant, cette popularité a un prix. Le gouvernement grec a annoncé une série de mesures pour lutter contre le surtourisme, qui pèse de plus en plus lourd sur ces petits joyaux de la mer Égée.

Une taxe de 20 euros sera donc imposée aux passagers des croisières à partir de 2025. Cette mesure vise à réduire l’afflux massif de touristes pendant la haute saison, lorsque les infrastructures locales peinent à répondre à la demande. Il faut savoir qu’en 2023, Santorini a accueilli 800 navires de croisière, transportant 1,3 million de visiteurs, une pression insoutenable pour une île de seulement 15.000 habitants.

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Surtourisme : la Grèce emboîte le pas à Venise, Amsterdam et Barcelone

Le premier ministre grec a souligné que le problème du surtourisme ne touche pas toute la Grèce, mais seulement certaines destinations populaires pendant des périodes spécifiques. Santorini et Mykonos, qui reçoivent également près de 750 bateaux chaque année, sont particulièrement vulnérables. En plus de cette taxe, le gouvernement entend limiter le nombre de navires pouvant accoster simultanément et revoir l’attribution des places de mouillage pour ces géants des mers, afin de contrôler le flux des visiteurs.

En plus des restrictions sur les croisières, la Grèce prévoit d’investir dans des infrastructures locales grâce aux revenus de cette nouvelle taxe. Les fonds collectés seront redistribués aux communautés locales, ce qui permettra d’améliorer les installations et de mieux faire face à la pression touristique. Cette approche s’inscrit dans une tendance plus large, observée dans d’autres grandes destinations touristiques telles que Venise, Amsterdam et Barcelone, qui ont déjà mis en place des restrictions similaires pour limiter les effets néfastes du tourisme de masse. La Grèce souhaite ainsi promouvoir un tourisme plus durable, tout en préservant son environnement et ses ressources en eau, de plus en plus menacées sur ces îles.

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Anton Kunin

Après son Master de journalisme, Anton Kunin a rejoint l'équipe d'ÉconomieMatin, où il écrit sur des sujets liés à la consommation, la banque, l'immobilier, l'e-commerce et les transports.

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