Face à la crise des airbags défectueux, l’UFC-Que Choisir a lancé une mise en demeure contre Stellantis. L’association réclame des solutions rapides et concrètes pour les consommateurs affectés, mettant en lumière des défaillances dans la gestion de cette crise par le constructeur automobile.
Airbags Takata : l’UFC Que Choisir met en demeure Stellantis
Airbags Takata : une crise de sécurité majeure pour Stellantis
Stellantis, le géant de l'automobile, est confronté à une crise de sécurité sans précédent. Les airbags défectueux fournis par Takata, présents dans les modèles Citroën C3 et DS3, posent un risque sérieux. Ces dispositifs, en se détériorant, peuvent devenir dangereux, notamment dans des environnements chauds et humides, menaçant la sécurité des conducteurs.
En réponse, Stellantis a émis un rappel massif de plus de 600.000 véhicules, conseillant aux propriétaires de ne plus utiliser leurs voitures jusqu'à la réparation. Cette décision a provoqué une vague de mécontentement et d'inquiétude parmi les consommateurs, exacerbée par ce qui est perçu comme une gestion inefficace de la crise par le constructeur.
La réaction du constructeur automobile
Les Citroën C3 et DS3, bien connues des automobilistes, se retrouvent aujourd'hui sous les projecteurs pour de mauvaises raisons. Les airbags Takata, qui équipent ces modèles, sont responsables de plusieurs incidents graves, poussant Stellantis à ordonner l'immobilisation immédiate des véhicules concernés.
Cependant, l'approche de Stellantis pour gérer cette crise a été largement critiquée. Les propriétaires des voitures concernées sont en colère, estimant que les mesures prises par le constructeur sont insuffisantes. Cette situation a conduit l'UFC Que Choisir à prendre position et à demander des actions concrètes pour remédier au problème.
Ce que demande l'UFC Que Choisir
L'association UFC Que Choisir a émis une mise en demeure contre Stellantis, exigeant que le constructeur prenne des mesures immédiates pour ses clients. Elle réclame des alternatives efficaces pour pallier l'immobilisation des véhicules, accusant Stellantis de mauvaise gestion de cette crise. Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'UFC Que Choisir, a interpellé directement Carlos Tavares, directeur général de Stellantis, exprimant la frustration des consommateurs. L'association exige la mise en place rapide de solutions de substitution et la fixation d'une date de réparation effective sous trois mois.
Si Stellantis ne répond pas de manière satisfaisante dans un délai d'un mois, l'UFC Que Choisir a annoncé qu'elle entreprendra des actions judiciaires pour défendre les droits des consommateurs. L'association insiste sur la gravité du problème et l'urgence d'une réponse adéquate pour éviter que des véhicules dangereux continuent de circuler. Pour l'UFC Que Choisir, la simple demande de Stellantis aux propriétaires de cesser d'utiliser leurs véhicules n'est pas suffisante. L'association appelle à des mesures plus décisives pour garantir la sécurité des conducteurs et des passagers, soulignant la nécessité d'une gestion plus proactive et transparente de cette crise.