Comme chaque année, les soldes d’hiver débuteront le mercredi 8 janvier 2025. À la clé, de bonnes affaires pour les clients. Pour les professionnels, l’heure est au déstockage. Malgré la morosité ambiante, l’optimisme est de rigueur.
Soldes d’hiver 2025 : à quoi faut-il s’attendre cette année ?
Les soldes d’hiver 2025 vont commencer
Les soldes d’hiver 2025, un événement incontournable pour les commerçants comme pour les consommateurs, débutent officiellement le mercredi 8 janvier 2025. Cet événement annuel suscite une forte attente, mais il s’inscrit dans un contexte économique et politique morose. Comme les années précédentes, il devrait dicter la conduite d’achat des clients.
D’une part, le ralentissement de l’inflation, observé tout au long de 2024, pourrait stimuler les achats. Selon l’Observatoire économique de l’Institut Français de la Mode (IFM), les prix de la mode n’ont augmenté que de 1 % en 2024, contre 3 % en 2023 et 6 % en 2022. Ainsi, cela devrait booster les achats. Autre paramètre à prendre en compte : les factures d’énergie vont baisser. En conséquence, les clients devraient avoir quelques euros de plus pour se faire plaisir.
Cependant, la situation reste incertaine. Le contexte politique tendu et l’absence d’un budget national pour 2025 alourdissent les inquiétudes des ménages. Une récente enquête menée par le SDI révèle que 58 % des petits commerçants redoutent des répercussions négatives sur leur activité. Le climat économique instable contribue à la prudence plutôt qu’à la dépense, d’autant plus que l’habillement est souvent relégué au second plan lorsque le budget est plus contraint.
Une concurrence féroce et des comportements d’achat rationalisés
Le paysage de la consommation évolue rapidement, marqué par la montée en puissance des plateformes d’ultra-fast fashion, des ventes privées, et des options de seconde main. Ces alternatives, disponibles toute l’année, brouillent la perception des prix. En clair : trouver des promotions toute l’année n’est plus très compliqué.
Malgré ces défis, les commerçants restent optimistes. Le secteur de la mode, en particulier, pourrait tirer parti de l’attractivité relative des vêtements, qui représentent une dépense moins importante que l’achat d’un meuble ou du dernier iPhone. Cependant, certains acteurs comme la Fédération du Prêt-à-Porter Féminin plaident pour un décalage de la date des soldes. Elle estime que la proximité des fêtes de fin d’année, déjà financièrement lourdes pour les foyers, limite la capacité des consommateurs à se projeter dans de nouvelles dépenses.