Les syndicats de la SNCF viennent de déposer un préavis de grève pour les week-ends de Noël et du Jour de l’An. Les négociations salariales s’annoncent tendues et importantes sous peine de provoquer une pagaille sur les rails lors des vacances de fin d’année.
SNCF : un préavis de grève déposé pour les week-ends de Noël et du 31
Vers un trafic perturbé ?
Les cheminots vont-ils à nouveau faire enrager bon nombre de salariés au moment des vacances de fin d’année ? C’est en tout cas une possibilité. Les syndicats viennent déposer un nouveau préavis de grève concernant cette fois la période de Noël et du Jour de l’An. Un nouvel épisode social compliqué à gérer pour la SNCF. Le préavis concerne les chefs de bord, les contrôleurs seront notamment nombreux à se mobiliser.
À noter qu’il concerne uniquement les week-ends, la dernière semaine de décembre ne devrait pas être perturbée. Les mouvements de grève pourraient débuter à chaque fois le vendredi et durer jusqu’au lundi matin 8 heures. Sans ce personnel, aucun train ne peut partir. Ce sont eux qui régulent la circulation des voyageurs ou assurent encore la sécurité à bord.
Des négociations cruciales le 07 décembre à la SNCF
Les revendications sont déjà connues. Les cheminots demandent une augmentation des salaires, mais aussi sur le déroulé des carrières. Plus globalement, les cheminots demandent une meilleure reconnaissance de leur métier de la part de leur employeur, la SNCF. Dénonçant des conditions de travail qui se dégradent au fil des années, ils entendent demander du changement. Comme à chaque fois, les grévistes assurent que la balle est dans le camp de la direction.
Les négociations annuelles obligatoires se dérouleront le 07 décembre. Compte tenu de la situation actuelle, elles s’annoncent d’ores-et-déjà cruciales et déterminantes. De son côté, la SNCF regrette dans un communiqué la position des syndicats. Estimant que « des mesures concrètes et importantes ont été proposées aux organisations syndicales à l'issue de plusieurs semaines de négociations ». Des « miettes » selon les syndicats.