Les voitures radars, ces véhicules équipés pour détecter les excès de vitesse, vont bientôt sillonner trois nouvelles régions de France. Annoncée récemment, cette mesure vise à renforcer la sécurité routière et à diminuer le nombre d’accidents de la route. Avec l’extension de ce dispositif, la vigilance des automobilistes devra être accrue pour éviter les contraventions.
Sécurité routière : les voitures radars arrivent dans trois nouvelles régions
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Publié le 9 juillet 2024 à 16h30
120 000 eurosLe coût des voitures radars pourrait s'élever à 120 000 euros
Trois nouvelles régions concernées par cette mesure
D'ici 2025, les voitures-radars feront leur apparition en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie. Cette décision s'inscrit dans une stratégie nationale visant à réduire les accidents de la route par une surveillance accrue des infractions liées à la vitesse. Cette initiative répond à une demande croissante de mesures de sécurité plus strictes, alors que les accidents de la route restent une préoccupation majeure pour les autorités locales et nationales .
En effet, les statistiques montrent que la vitesse excessive est l'une des principales causes d'accidents graves en France. En 2023, près de 32% des accidents mortels étaient liés à une vitesse excessive ou inadaptée . Les régions ciblées ont été choisies en fonction de plusieurs critères, notamment le taux d'accidents, la densité du trafic et les particularités géographiques qui peuvent encourager les excès de vitesse.
Fonctionnement des voitures radars
Les voitures-radars sont des véhicules banalisés équipés de radars embarqués capables de mesurer la vitesse des véhicules en circulation. Contrairement aux radars fixes, ces voitures peuvent se déplacer librement et surveiller de grandes zones, rendant la détection des excès de vitesse plus difficile pour les conducteurs imprudents. Les véhicules utilisés sont souvent des modèles courants, ce qui les rend encore plus discrets. 126 nouveaux véhicules seront déployés en France, incluant ceux des trois nouvelles régions concernées . Ces voitures fonctionnent à la fois en stationnement et en déplacement, captant les infractions sans nécessité d'une présence policière visible. Cette technologie est gérée par des entreprises privées, sous contrat avec l'État, ce qui a suscité des débats sur la délégation de cette responsabilité à des entités commerciales.
Les radars embarqués utilisent la technologie de la cinémométrie, qui permet de mesurer la vitesse d'un véhicule en mouvement grâce à un faisceau laser ou radar. Lorsqu'un excès de vitesse est détecté, les informations sont transmises à un centre de traitement où les contraventions sont générées et envoyées automatiquement aux contrevenants. Ce système permet une fluidité dans le processus de sanction et réduit les marges d'erreur humaines. Pour les conducteurs des régions concernées, l'arrivée des voitures-radars signifie une vigilance accrue sur la route. La discrétion de ces véhicules rend leur identification difficile, ce qui oblige les automobilistes à respecter les limitations de vitesse de manière constante. Cette mesure a pour objectif de créer une culture de la vigilance et de la responsabilité parmi les conducteurs.