À moins de trois mois de l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, la question de la sécurité des logements locatifs préoccupe de nombreux Français. Une étude révèle des statistiques alarmantes sur le manque de préparation en matière de sécurité, exacerbant les craintes de voir augmenter les désagréments durant l’événement.
Sécurité et locations lors des JO : une préoccupation croissante
Un manque de sécurité notable
Plus de la moitié des Français (53 %) pensent que les logements loués pendant les Jeux Olympiques ne bénéficieront pas de mesures renforcées, telles que la vidéosurveillance ou des digicodes avancés. Seuls 28 % des sondés sont optimistes quant à l'amélioration de la sécurité durant cette période.
Perceptions de l'insécurité
Cette perception d'un manque de préparation suscite une inquiétude palpable : 66 % des personnes interrogées redoutent une augmentation des désagréments, avec 31 % les estimant très probables. « Les gens ne se rendent pas compte des risques qu'ils prennent en négligeant la sécurité », partage un des sondés.
La majorité des Français (66 %) anticipent des problèmes accrus dans les appartements loués qui ne sont pas équipés de systèmes adéquat. Cela inclut des intrusions, des nuisances sonores et autres désagréments qui pourraient perturber la vie quotidienne et la quiétude des résidents.
Solutions plébiscitées
Face à ces appréhensions, 63 % des sondés recommandent la présence d'agents de sécurité, 58 % souhaitent l'installation de systèmes de vidéosurveillance, et 52 % prônent l'usage de digicodes à codes uniques pour renforcer l'entrée des immeubles.
Plus de la moitié des répondants (57 %) ont affirmé qu'ils contacteraient leur propriétaire ou leur syndic pour discuter de la mise en place de mesures de supplémentaires, signe d'une prise de conscience et d'une volonté d'action pour prévenir les risques.
Un obstacle financier
Cependant, les coûts associés à l'installation de ces systèmes de sécurité constituent un frein majeur, avec 83 % des sondés déclarant que les dépenses requises sont dissuasives. « L'investissement est conséquent, mais la sécurité n'a pas de prix », explique un participant à l'étude.
Malgré la reconnaissance des risques, la mise en place effective de solutions reste entravée par des obstacles financiers, laissant un sentiment d'appréhension à l'approche de cet événement mondial.