La sécheresse ne se limite pas à assécher nos paysages, elle fragilise aussi nos maisons. Une nouvelle carte dévoilée par un expert de la data, Namr, révèle les zones où les habitations sont les plus susceptibles de subir des dommages structurels à cause du retrait-gonflement d’argile.
Sécheresse : les risques de fissures imminents dans votre habitat
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Publié le 14 mars 2025 à 19h00
Les zones vulnérables en France
Des régions entières se dessinent en rouge sur la carte récente, pointant vers une vulnérabilité des sols argileux aux variations climatiques. En particulier, le Gers affiche un taux alarmant de 87 % de maisons à risque, suivi de près par les Bouches-du-Rhône et la Haute-Garonne. Ces chiffres illustrent une menace qui ne cesse de croître sous l'effet du changement climatique.
L’été 2022, marqué par une sécheresse record, a vu apparaître de larges fissures dans les murs de nombreuses maisons. Ces dommages, exacerbés par l’alternance de périodes sèches et humides, préfigurent ce que pourraient devenir des occurrences courantes si la tendance actuelle perdure.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Ne sous-estimez jamais une microfissure. Commencez par les mesurer régulièrement car elles peuvent s’élargir rapidement, témoignant de dégâts potentiels aux structures fondamentales de la maison. Soyez également attentif aux bruits de craquement et à une humidité importante, signes avant-coureurs de problèmes plus graves.
La localisation des fissures autour des ouvertures ou leur disposition en escalier sont des indices clairs. Les difficultés à ouvrir portes et fenêtres, les carreaux de carrelage qui se décollent et les décollements de papier peint près des fissures sont autant de signaux d’alarme.
Les étapes clés après la constatation des fissures
Une fois les dommages observés, le parcours pour obtenir réparation est complexe. Il commence par la reconnaissance officielle de catastrophe naturelle, nécessaire pour lancer les démarches d’indemnisation. Ce processus peut être long, soulignant l'importance d’une déclaration rapide à votre assureur.
Sous certaines conditions, notamment la souscription préalable à une garantie catastrophe naturelle dans votre contrat d’assurance habitation, vous pourriez être éligible à une indemnisation. Celle-ci variera selon l’étendue des dommages et les coûts des travaux nécessaires pour réparer les dégâts. Il est essentiel de vérifier les détails de votre police d’assurance pour comprendre précisément ce qui est couvert et les procédures à suivre en cas de sinistre.