Prix du gaz : il va chuter en septembre 2023 !

Le mois de septembre 2023 marque une nouvelle évolution des prix de l’énergie en France, et notamment du gaz. Avec la publication du nouveau prix repère du gaz par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), les consommateurs savent désormais à quoi s’attendre pour leurs factures. Et, bonne nouvelle : elles devraient baisser.

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 7 août 2023 à 15h40
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Prix du gaz : il va chuter en septembre 2023 ! - © Economie Matin
15 EUROSLe MWh de gaz affichait 15 euros sur les marchés de gros fin 2019.

Le prix repère du gaz : qu’est-ce que c’est ?

Suite à la disparition des tarifs réglementés de vente (TRV) en juillet 2023, la CRE a introduit le concept de prix repère. Ce dernier est conçu comme une référence pour aider les douze millions de foyers français à choisir leur contrat gazier. Il reflète une estimation moyenne des coûts supportés par les fournisseurs, englobant les coûts d'approvisionnement et les coûts « hors approvisionnement » comme les frais commerciaux et d'acheminement.

Pour septembre 2023, le prix "raisonnable" suggéré par la CRE est de 0,08218 euro par kWh pour le chauffage et de 0,10512 euro par kWh pour l'eau chaude et la cuisson. Ces chiffres sont essentiels pour les consommateurs qui souhaitent comparer les offres de fourniture à partir de juin 2023.

Une première baisse du prix du gaz et une bonne nouvelle pour les ménages

Après trois publications consécutives du prix repère de la CRE indiquant une hausse du prix du kilowattheure, la Commission de régulation de l’énergie a finalement délivré une bonne nouvelle pour septembre 2023. En effet, le prix repère du gaz a connu une baisse, offrant un soulagement bienvenu aux consommateurs.

Comparativement au mois d'août 2023, le prix pour septembre est en baisse, mais il demeure légèrement supérieur à celui de juillet 2023. Néanmoins, cette diminution signifie que la part variable hors taxes d'un consommateur type pour la cuisson, l'eau chaude et le chauffage a diminué de 1,56 euro/MWh.

Impact sur la facture des consommateurs

Cette baisse du prix repère est une aubaine pour les consommateurs. Elle devrait avoir un impact positif sur leur facture de gaz. De plus, le coût de l'abonnement annuel reste stable, avec un prix de référence de 257,18 euros pour le chauffage et de 102,94 euros pour la cuisson et l'eau chaude.

Il est essentiel de noter que le prix repère est une indication et ne reflète pas nécessairement le montant réel de la facture des consommateurs. Les prix du gaz peuvent varier en fonction des politiques tarifaires des fournisseurs. L’intérêt du prix repère du gaz est justement de comparer entre les deux et de choisir la meilleure offre.

Par exemple, l'offre Passerelle d'Engie propose des tarifs spécifiques pour les anciens clients du TRVG. Les conditions de ce contrat seront modifiées en septembre avec le changement du prix repère du gaz décidé par la CRE.

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Evolution du prix repère de la CRE

Mois Prix Repère (€/kWh) - Chauffage Prix Repère (€/kWh) - Eau Chaude & Cuisson
Septembre 2023 0,08218 0,10512
Août 2023 0,08406 0,10700
Juillet 2023 0,08195 0,10488

Prix repère du gaz de la CRE pour septembre 2023 en détail

Usages Consommation annuelle (MWh) Abonnement (€ HT/an) Prix du kWh (c€ HT/kWh)
Cuisson < 1 34,17 6,35
1 à 4 34,17 6,35
> 4 34,17 6,35
Eau chaude < 6 34,17 10,51
6 à 30 102,94 10,51
> 30 102,94 10,51
Chauffage < 50 102,94 8,22
50 à 200 257,18 8,22
> 200 257,18 8,22
Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

1 commentaire on «Prix du gaz : il va chuter en septembre 2023 !»

  • Cette baisse du prix du gaz est une aubaine pour les consommateurs, elle devrait avoir un impact positif sur leur facture de gaz. Le mot clé est « devrait », au lieu d’être « doit », ce qui veut dire « faut pas rêver ». En outre, la baisse du prix du gaz se traduira–t-il par une baisse du prix de l’électricité (conformément au règlement UE en la matière) ? Là aussi « faut pas rêver ».

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