Un plan européen de 40 milliards pour relancer l’économie française

Exploration de l’utilisation des 40 milliards d’euros attribués à la France dans le cadre du plan de relance européen, destinés à dynamiser l’économie, à promouvoir la transition écologique et à renforcer la solidarité sociale.

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Par Léopold Aubin Publié le 5 mai 2024 à 12h30
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Objectifs du plan de relance et avancement du financement

Près de 40 milliards d'euros, exactement 39,4 milliards, ont été alloués à la France dans le cadre du plan de relance européen, constituant 40 % des financements du plan national de relance initié en 2020 suite à la crise sanitaire. Dès août 2021, la France a reçu 13 % de cette somme, après validation par les autorités européennes. Bruno Le Maire, lors d'une communication récente en Conseil des ministres, a indiqué que « plus de 23 milliards d'euros de subventions ont été versés à la France, notamment suite à l'évaluation positive par la Commission des deux premières demandes de paiement. » Ces fonds soutiennent trois objectifs principaux : la réindustrialisation et la compétitivité de l'économie française, la transition écologique et la cohésion sociale.

La troisième demande de paiement, présentée en janvier pour un montant de 7,5 milliards d'euros, devrait également recevoir un avis favorable de la Commission européenne. Ce nouveau versement porterait le total des fonds reçus par la France à 30,9 milliards d'euros, représentant plus de 75 % de l'enveloppe totale prévue. La France, avec près de 60 % des subventions demandées déjà reçues, se place ainsi en première position parmi les États membres pour l'efficacité dans l'utilisation des fonds européens.

Engagements et réalisation des mesures

Selon la représentation en France de la Commission européenne, « la France a atteint de manière satisfaisante les 39 objectifs définis pour cette troisième tranche de paiement, ce qui inclut des réformes et des investissements pour accélérer le verdissement et la numérisation de l'économie, réduire la dépendance aux énergies fossiles et soutenir les transitions des citoyens et des entreprises ». En contrepartie de ces financements, la France s'est engagée sur 175 mesures, incluant la rénovation de 863 kilomètres de lignes ferroviaires et de 62 cathédrales, et la mise en œuvre du plan « 1 jeune, 1 solution » visant l'insertion professionnelle des jeunes.

Fonds européens et projets nationaux

Cette année, les fonds européens doivent financer une variété de projets, allant de la rénovation énergétique de 30 millions de m² de planchers de sites publics à la réalisation du programme Ariane 6. Plus de 800 000 ménages bénéficient déjà de la rénovation énergétique grâce à MaPrimeRénov', et plus de 200 000 véhicules propres ont été acquis avec des bonus écologiques. Ces mesures, alignées sur les engagements pris vis-à-vis de l'Europe, illustrent l'engagement de la France en faveur de la transition écologique et de la modernisation de son économie.

Ces initiatives, soutenues par les financements européens, reflètent une approche à long terme pour résoudre les problèmes structuraux et promouvoir un développement durable au sein de l'Hexagone.

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1 commentaire on «Un plan européen de 40 milliards pour relancer l’économie française»

  • de Kermel

    Toute politique de relance de l’économie française sera un coup d’épée dans l’eau, sans changement radical du contenu des accords anormalement qualifiés de « libre échange », échouera. Les accords actuels sont des machines à délocaliser;
    Ricardo, l’inventeur du concept de libre échange, (Voir sa page wikipédia) avait posé 4 conditions au bon fonctionnement du vrai libre échange
    1 La valeur du travail est égale au prix multiplié par la quantité de travail. 2 la concurrence est parfaite. 3 il y a immobilité des facteurs de production (seules les marchandises circulent). 4 la productivité doit être constante.

    Aujourd’hui, les marchandises circulent certes, mais l’argent (facteur de production) circule en un clic. Les usines (facteurs de production) circulent sans freins sur la planète. La productivité n’est pas constante, étant donné les progrès techniques. La concurrence est parfaitement déloyale (voir par exemple la Chine).
    Or, délocaliser dans les pays à bas coûts est enfantin. Exporter sans droits de douane dans le pays quitté, des produits fabriqués dans ces nouvelles usines à des prix de dumpings, est également enfantin. Les émissions de GES liées au transport des marchandises ne sont pas décomptées.

    Il n’y a aucune raison objective pour que cela change tout seul.

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