Le streaming est devenu une activité essentielle pour Disney, et le succès est au rendez-vous… Du moins pour le nombre d'abonnés. Car les pertes sont elles aussi très importantes pour le groupe qui prépare un plan d'économies.
Derrière les paillettes du royaume enchanté, des économies et la casse sociale : c'est ce qui attend le groupe Disney dans les prochains mois. Le géant du divertissement a placé une partie de son avenir dans les plateformes de streaming à commencer par Disney+, qui recrute à tour de bras. Au troisième trimestre, le service a accueilli 12 millions de nouveaux abonnés, pour un total de 164,2 millions de clients. Une excellente performance pour Disney+, lancé il y a trois ans et qui conserve sa place de solide numéro 2 du marché du streaming derrière Netflix (223 millions).
Un plan d'économies pour réduire les pertes de Disney+
Mais voilà : la production de contenus originaux coûte cher. Les pertes occasionnées par Disney+, Hulu et ESPN+, les trois services de streaming, ont représenté 1,47 milliard de dollars au troisième trimestre. De quoi effrayer les investisseurs qui font chuter le cours de Bourse de l'entreprise. Bob Chapek, le patron de Disney, a donc prévenu ses troupes : un plan d'économies va être engagé. Un audit évaluera les dépenses à couper. « Je suis pleinement conscient que ce sera un processus difficile pour beaucoup d'entre vous et vos équipes », a-t-il déclaré.
Des décisions difficiles et inconfortables à venir
« Nous allons devoir prendre des décisions difficiles et inconfortables », ajoute le dirigeant. Les voyages professionnels, en dehors de ceux jugés essentiels, sont annulés. Les dépenses liées aux emplois vont également baisser : après le gel des embauches, des postes pourraient être supprimés. « Nous prévoyons certaines réductions de personnel dans le cadre de cet examen », comme l'admet Bob Chapek. Il n'a cependant pas précisé le nombre d'emplois qui vont disparaitre.