Paris se prépare à un changement majeur : dès septembre 2024, la vitesse sur le périphérique sera limitée à 50 km/h. Annoncé par la maire Anne Hidalgo, ce nouveau plan climat 2024-2030 a de quoi surprendre. Mais quelles sont les raisons derrière cette décision et comment cela impactera-t-il les usagers quotidiens du périphérique ?
Périphérique parisien : vitesse baissée dès 2024, gare aux amendes !
Les raisons de cette réduction de vitesse
Cette diminution de la vitesse sur le périphérique n'est pas une mesure isolée. Elle fait partie d'un plan climat, visant à améliorer la qualité de l'air et réduire la pollution dans la ville. L'objectif ? Lutter contre les problèmes de santé publique, comme l'asthme, aggravés par la pollution automobile, surtout dans les quartiers populaires. Cette décision s'appuie également sur un historique de réductions progressives de la vitesse sur cet axe majeur, témoignant d'une volonté continue d'améliorer l'environnement urbain.
L'après-Jeux Olympiques de 2024 marquera une étape clé pour le périphérique. La voie olympique, créée spécialement pour l'événement, sera transformée en une voie permanente pour le covoiturage et les transports en commun. Cette initiative, effective à partir du 14 septembre 2024, vise à promouvoir des alternatives de transport plus vertes et à réduire l'encombrement sur cette voie cruciale de la capitale.
Les impacts sur les usagers du Périphérique
La baisse de la vitesse à 50 km/h représente un changement significatif pour les conducteurs habitués à circuler sur le périphérique. Cela pourrait entraîner une circulation plus fluide et moins d'accidents, contribuant à une sécurité accrue pour tous les usagers. De plus, avec une vitesse médiane actuellement de 50 km/h en journée et de 30 à 45 km/h aux heures de pointe, cette nouvelle limite pourrait ne pas être aussi contraignante qu'il n'y paraît.
L'objectif de la ville de Paris est bien sûr de devenir une capitale plus écologique et sûre. En plus de la réduction de vitesse, le plan climat inclut la sortie des énergies fossiles et la rénovation des bâtiments publics, marquant ainsi un pas de plus vers un environnement urbain plus sain et durable. Depuis 1993, la vitesse a déjà été abaissée plusieurs fois, notamment en 1993 de 90 à 80 km/h, et plus récemment, en 2014, de 80 à 70 km/h.