L’évolution récente des prix immobiliers à Paris, marquée par une baisse significative dans certains arrondissements, rendant l’acquisition plus accessible.
Immobilier : il est de nouveau possible d’acheter à Paris dans ces arrondissements
Une tendance à la baisse générale sur Paris
Les prix de l'immobilier à Paris ont connu une chute moyenne de 14 % depuis le pic de 2020, offrant une nouvelle perspective aux potentiels acquéreurs. Cette réduction est particulièrement notable dans certains arrondissements, où les prix avaient précédemment atteint des sommets inaccessibles pour beaucoup.
La pandémie de COVID-19 a exercé une pression sans précédent sur le marché immobilier parisien. Alors que la ville avait frôlé le cap des 11 000 euros le mètre carré avant la crise, elle a vu ses prix dégringoler, avec une baisse notable de 0,6 % en un an, selon Meilleurs Agents. En avril dernier, le prix moyen du mètre carré est même tombé sous la barre des 10 000 euros.
Une reprise timide
Bien que la chute des prix semble ralentir, la reprise demeure fragile et inégale à travers la capitale. Le directeur scientifique de Meilleurs Agents, Thomas Lefebvre, indique qu'un « mini-printemps de l'immobilier » est observé, sans pour autant signifier une reprise franche du marché. Cette situation crée des opportunités notamment dans les arrondissements traditionnellement moins chers.
L'accessibilité accrue est particulièrement palpable dans le nord de Paris, où les 18e, 19e et 20e arrondissements affichent des baisses significatives de leurs prix immobiliers.
Les baisses marquées
Le 19e arrondissement, connu pour son ambiance dynamique et cosmopolite, est désormais le moins cher de ces trois, avec un prix moyen du mètre carré à 7 823 euros. Il est suivi de près par le 20e et le 18e, où les prix restent également en dessous de 9 000 euros le mètre carré.
Ces ajustements de prix rendent ces quartiers particulièrement attractifs pour les nouveaux acheteurs et les investisseurs, cherchant à profiter des prix plus bas pour acquérir des propriétés dans des zones auparavant inabordables. Thomas Lefebvre souligne que « l'équation du pouvoir d'achat pourrait de nouveau être favorable aux acquéreurs » dans ces secteurs.
En comparaison, les arrondissements les plus chers de Paris, tels que le 6e, maintiennent des prix élevés, malgré une légère baisse. Le 6e arrondissement reste le plus cher, avec un prix moyen dépassant les 14 000 euros le mètre carré.
Une résistance des prix
Le 6e arrondissement, avec des quartiers emblématiques comme Saint-Germain-des-Prés, continue de résister à la tendance générale, bien que les prix aient légèrement reculé de 3,8 % depuis le pic de 2020. Cette résilience des prix dans les quartiers haut de gamme suggère que certaines zones de Paris resteront toujours prisées, malgré les fluctuations économiques.
Alors que certains arrondissements voient leur marché s'ajuster à la baisse, rendant l'accession à la propriété plus facile pour certains, les zones les plus cotées continuent de défier les tendances, attirant toujours une clientèle prête à investir à des prix élevés.