L’or monte, il est l’or Monseignor disait Louis de Funes à son valet Blaze alias Yves Montant et la si belle et séduisante Alice Sapritch avec son sens de l’autodérision. Ce film lorsque je ferme les yeux me renvoie à une époque où ceux qui nous entouraient n’étaient pas encore partis.
Or à 3 000 $… direction les 4 000 en avant toute !

Ce film nous parle d’or et de l’amour des puissants non pas pour les gens mais pour la puissance et l’argent. A cette époque et même encore l’argent c’est l’or.
Si l’or monte, cela ne doit rien au hasard… depuis maintenant 25 ans.
L’or aime la guerre parce que les guerres appauvrissent les nations même si elles enrichissent quelques marchands de canons et tous les croque-morts d’Ukraine au Moyen-Orient.
L’or monte depuis 24 ans, parce qu’il y a 24 ans, un funeste jour de septembre 2001, l’Amérique est entrée en guerre contre le reste du monde.
C’est une époque dont nous sommes de moins en moins à pouvoir témoigner.
Je parle d’avant le 11 septembre.
Il y avait beaucoup d’insouciance et finalement beaucoup de légèreté et de bonheur. C’était les années Clinton et celle de la bulle Internet. La 3G n’existait pas, pas plus que les smartphones. Les gens se parlaient.
Les gens se regardaient.
Nous existions les uns pour les autres et nous lisions des livres.
On payait encore en francs et 75 % des règles qui pourrissent notre vie d’aujourd’hui n’existaient pas et même la pression fiscale était plus légère.
Et puis un jour, les États-Unis sont entrés en guerre, accompagnés par tous leurs alliés. C’était la guerre contre le terrorisme.
C’était la guerre partout dans le monde.
En plus des millions de morts de l’Irak à la Syrie, de l’Afghanistan à la Libye, ce sont des milliers de milliards de dollars qui ont été consacrés non pas au développement économique mais à la guerre.
Les guerres appauvrissent les nations.
Elles les appauvrissent tellement qu’au bout du compte les dettes deviennent immenses. Tellement immenses qu’elles ne peuvent plus être remboursées.
En réalité les guerres ruinent les nations et les peuples.
Alors, l’or monte.
Inexorablement depuis le 11 septembre 2001.
Puis nous avons eu d’autres chocs. La crise des subprimes en 2007, puis la crise grecque et de la zone euro en 2011, puis la crise du Covid en 2020.
A chaque fois la réponse est la même.
Des dettes.
Toujours plus de dettes.
Plus personne ne peut payer ces dettes.
Alors, l’or monte.
Parce qu’au bout du compte, les Etats payent toujours les dettes en monnaies de singe.
Au bout du compte il y a toujours une résolution monétaire du problème.
Alors l’or monte.
Il monte parce qu’il sera le seul actif à pouvoir porter la valeur d’un système monétaire à un autre quelle que soi la forme de la grande réinitialisation monétaire qui aura lieu.
Voilà sans doute l’idée la plus importante de notre échange avec David Jacquot sur Ecorama hier.
Mais vous l’avez compris, avant la réinitialisation monétaire il va d’abord falloir faire durer le système actuel le plus longtemps possible et donner l’illusion de sa solvabilité.
Opération Solvabilité.
L’opération Solvabilité va viser à faire croire à tous que la France est solvable, que les finances sont solides et que nous rembourserons notre dette.
En réalité c’est une bataille déjà perdue.
C’est une opération de diversion dans laquelle l’immense majorité de nos concitoyens va se faire piéger et ratatiner en croyant qu’il vont sauver la France du péril russe en apportant leur épargne comme ils pensaient sauver papy et mamie en allant se faire vacciner. Cela passe à la télé, et l’Etat et la télé nous veulent du bien n’est-ce pas… la question doit pourtant être posée. Et si l’on ne voulait pas votre bien mais celui de l’Etat ?
Alors vous verriez le monde totalement différemment.
Certains pensent que l’Etat vous veut du mal.
Ce qui est certain et le point sur lequel il est raisonnable de s’accorder c’est que l’Etat veut suivre ses intérêts, et que ses intérêts peuvent considérablement différer des nôtres.
L’intérêt de l’Etat c’est d’assurer sa survie.. pas la vôtre !
La réquisition de l’épargne n’est pas qu’une légende ! Déjà Alain Minc, vous avez un article à ce sujet dans cette édition, propose de créer un emprunt forcé. Au moins c’est clair. Pour lui, il faut que les Français le sentent passer. Charmante vision de la démocratie.
La réquisition de l’épargne n’est pas une légende, c’est même une quasi certitude.
Pourquoi ?
Parce que la faillite de l’Etat n’est pas une option de première intention.
La faillite de l’Etat est ce qui peut arriver au bout du bout d’un processus de déliquescence, mais nous n’y sommes pas.
Loin de là.
Avant, pour assurer la solvabilité et donc la survie de l’Etat il y aura des hausses d’impôts.
Puis, il y aura des emprunts forcés et autres limitations et restrictions.
Puis il y aura une taxation d’office d’un pourcentage de vos actifs.
Puis, si tout cela n’est pas suffisant, alors, éventuellement, il y aura faillite ou intervention des banques centrales en ultime recours après avoir ruiné des pays entiers à commencer par le notre.
La France, est comme la Grèce mais avec 10 fois plus de dettes.
Pour télécharger la présentation c’est ici.
C’est donc un sujet brûlant face auquel se trouvent tous les épargnants Français et de manière générale tous ceux qui ont 4 sous durement acquis et difficilement mis de côté et qui n’ont aucune envie de se les faire réquisitionner, spolier, voler, taxer, et tout autre synonyme possible ou imaginable que vous pourrez trouver tant la langue française est riche.
C’est pour cette raison que vous trouverez toutes les réponses dans le dossier spécial du mois de Mars de la lettre Stratégies et intitulé “Réquisition de l’épargne, comment se préparer face au scénario choc”. Pour vous abonner tous les renseignements sont ici.
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Des solutions existent, je les partage avec mes abonnés.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !