Il était question de créer une nouvelle « taxe spéciale d'équipement régionale » dont les régions auraient profité. Las, ces dernières n’en veulent plus ! Le président de l'Association des régions de France (ARF), Philippe Richert, a écrit au Premier ministre Manuel Valls pur lui signifier son changement d'avis.
Les régions ne veulent pas prélever un nouvel impôt
A l’origine, c’est le gouvernement qui a proposé la mise en place d’une contribution spéciale d’équipement, pour un montant total d’environ 600 millions d’euros, qui seraient venus remplir les caisses des régions. Mais « cette proposition apparaît désormais pour nombre de nos interlocuteurs comme un nouvel impôt mis en place par les régions » écrit-il dans sa lettre. « Les présidents de région ont tenu de manière constante à cet égard un discours clair. Ils n’ont jamais souhaité la mise en place d’un impôt supplémentaire dont les régions auraient la possibilité de moduler le taux » poursuit-il.
Et le Figaro s’est procuré la réponse que Manuel Valls a envoyée à l’ARF. « Il s'étonne de ce revirement de situation » écrit le quotidien.
Comment remplir les caisses des régions ?
La « taxe spéciale d'équipement régionale » était censée aider les régions qui souhaitaient la mettre en place dans leur développement économique, sachant que le gouvernement a prévu de baisser leurs dotations de 450 millions d'euros l’an prochain.
Reste à trouver une autre solution, car les régions ont besoin d’argent. « Nous avons un vrai besoin de financement pour l'aide à l'innovation, sinon les entreprises en pâtiront » argumente le président de l’ARF.