Après la révélation de sa tricherie sur les tests d’émissions polluantes, Volkswagen doit faire face à une crise d’ampleur mondiale. Qu’en est-il de son risque de réputation ? Quelles sont les répercussions sur le moteur de recherche de Google ?
Un nombre de recherches sur Google multiplié par 3
Le terme « Volkswagen » est recherché trois fois plus depuis la révélation du scandale. A titre de comparaison, les requêtes concernant d’autres marques du secteur comme Renault ou Peugeot n’ont pas connu de variation particulière. Les internautes ne semblent donc pas encore s’inquiéter de savoir si les autres acteurs du secteur automobile peuvent être impliqués dans le même type de tricherie.
Aperçu des résultats sur Google Trends pour Volkswagen, Renault et Peugeot, sur les 30 derniers jours.
Une première page Google complètement chamboulée
Sur la première page Google de Volkswagen, une rapide analyse montre les dégâts causés par ce scandale. Comme on peut le voir ci-dessous sur notre outil de suivi Google, la page contient des éléments positifs voire neutres avant l’éclatement de l’affaire.
La 1ère page de Google le 17 septembre 2015, peu de temps avant la crise. En vert, les résultats positifs. En gris, les résultats neutres.
Puis, très vite, c’est la catastrophe. 4 jours après le scandale, les articles négatifs pour la marque s’accumulent. Le lien Wikipédia, malgré une très forte autorité est descendu à la 8ème place sur Google !
La 1ère page de Google le 22 septembre 2015, quatre jours après la crise. En rouge, les résultats négatifs. En gris, les résultats neutres.
Un Google Suggest devenu totalement négatif
Du côté de Google Suggest, les termes associés à la requête « Volkswagen » sont sans équivoque : « bourse », « pollution », « scandal ». «
Pour faire descendre ou disparaitre ces résultats négatifs, le travail sera extrêmement important et probablement très long. Le travail est gigantesque pour récupérer une bonne e-réputation !
Le scandale n’éclabousse pas (encore ?) les résultats des marques du groupe sur la première page de Google
Du côté des marques du groupe Volkswagen, l’affaire est encore peu répercutée sur la première page de Google :
· Audi et Skoda ne sont pas encore touchés, à part sur Google actualités.
· Buggati, Lamborghini, Bentley, Porsche, Scannia ne sont pas impactés.
Seule exception : Seat. Le scandale commence à toucher la marque espagnole. Cette filiale du groupe allemand Volkswagen a équipé plus de 500.000 voitures fabriquées en Espagne avec des moteurs truqués, selon le quotidien El Pais. Un lien sur la première page Google de la requête « Seat » parle de cette affaire.
La forte caisse de résonnance représentée par les médias sociaux, les médias et Google pourrait se répercuter sur les marques et les modèles de Volkswagen, voire à tout le secteur. Ce qui impacterait très fortement l’e-réputation de tous les constructeurs automobiles.