Le diesel n’a vraiment plus la cote. Les Français préfèrent désormais se tourner vers les véhicules automobiles à essence plus traditionnels mais qui ne font pas l’objet d’une communication négative de la part du gouvernement.
D’après des chiffres obtenus par Les Echos, la part des véhicules diesel a fortement reculé depuis le début de l’année. Ces derniers ne représentent plus que 46,6% des ventes aux particuliers (donc hors flottes, véhicules de démonstration et loueurs de véhicules), soit 474 000 véhicules. L’an dernier, le diesel était la technologie de prédilection dans plus de la moitié du parc automobile (53,3% précisément) ; en 2012, la domination était encore plus forte avec 64,4%.
L’essence plus important que le diesel
Le principe des vases communicants joue ici à plein, puisque ce sont les véhicules à essence qui pèsent désormais plus lourd dans la balance : la moitié des véhicules achetés par les particuliers roulent avec de l’essence, contre 33,3% en 2012. L’électrique et l’hybride grignotent des parts de marché, mais elles restent bien loin derrière avec respectivement 0,8% et 2,8% du marché. L’essence est de plus en plus présente sur les grands véhicules comme la C4 Cactus (54% des ventes). Sur les modèles plus petits comme la Citroën C3, l’essence compte pour 60% du marché.
Chez les pros aussi
Les chiffres sont clairs également quand on prend en compte tous les canaux de vente, professionnels compris. Le diesel compte depuis janvier pour 58,7% des ventes de voitures neuves, alors qu’en 2014 il en représentait 65,2%. Les entreprises bénéficient pourtant d’une fiscalité attractive sur ce type de technologies, mais le diesel intéresse de moins en moins.
Le gouvernement a beaucoup tapé sur le diesel ces derniers mois, en multipliant les dispositifs comme la fin des bonus thermiques, la hausse de la fiscalité ou encore la mise en place à venir de pastilles écologiques.