Le cabinet Mercer a publié, mardi 22 juin 2021, son rapport annuel sur les villes les plus chères pour les expatriés. Hong Kong qui était jusqu'ici numéro un, perd une place. De leurs côtés, les villes européennes et est-asiatiques gagnent du terrain.
Achkhabad, ville la plus chère pour les expatriés
La crise sanitaire a chamboulé le classement des villes les plus chères pour les expatriés, publié chaque année par le cabinet Mercer. Ce chamboulement est notamment dû aux inflations et à l'instabilité de certaines monnaies engendrées par la pandémie. Ainsi, Hong Kong laisse sa place à la capitale du Turkménistan, Achkhabad, qui accueille peu d'expatriés mais où une forte inflation locale sévit.
Si Hong Kong perd la première place, la ville reste numéro deux, du fait de ses logements extrêmement coûteux. Beyrouth signe un bond magistral, passant de la 45e place l'an dernier à la troisième place du podium. Une remontée spectaculaire due à la très forte crise économique que traverse le pays touché par la crise sanitaire et par l'explosion de son port en août 2020.
Les villes européennes montent dans le classement
La faiblesse du dollar a fait progresser les villes européennes et est-asiatiques qui deviennent plus chères pour les expatriés. Les trois villes d'Europe les plus hautes dans le classement, sont toutes trois Suisses : Zurich (5e), Genève (8e) et Berne (10e). Paris qui était 50e l'an dernier, passe en 33e position.
Les villes américaines de leur côté deviennent plus abordables. New-York passe de la 6e place du classement à la 14e. San Francisco recule également passant de 16e à 25e. Les villes indiennes ont également été impactées par l'affaiblissement de la roupie par rapport au dollar. Bombay, ville la plus chère d'Inde, passe de la 60e à la 78e place.