Le 22 juin, le Viagra deviendra un médicament générique comme les autres

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 12 juin 2013 à 13h25

Encore 10 jours de monopole en France pour la petite pilule bleue du laboratoire Pfizer !

Le 22 juin, l'industrie pharmaceutique américaine cèdera son brevet de médicament contre les troubles de l'érection, en France uniquement, au profit de médicaments génériques, moins chers, mais reprenant le même principe actif à base de citrate de sildénafil. Le brevet du Viagra reste en revanche protégé jusqu'en 2020 aux Etats-Unis.

Pfizer réfléchit à sa stratégie pour contrer les génériques du Viagra


Ce mercredi, la filiale française de Pfizer devrait également dévoiler sa stratégie pour contrer l'arrivée de l'alternative Viagra sur le marché national. Il faut dire qu'avec un chiffre d'affaires de 26 millions d'euros dans l'Hexagone l'an dernier, Pfizer n'est pas près de lâcher ce marché juteux. Une stratégie qui pourrait passer par la mise en circulation de son propre médicament générique, comme c'est le cas dans d'autres pays européens, en Belgique et en Suisse par exemple.

Les médicaments génériques et les contrefaçons du Viagra mettent en danger les ventes


Une démarche pourtant difficile à avaler pour le laboratoire quand on sait que l'extinction d'un brevet et la mise en place d'un générique entraîne souvent une chute de 60 à 80 % des ventes de produits de marque.

Mais Pfizer se fait aussi attaquer sur l'autre flanc. Avec la vente illégale de contrefaçons, principalement sur Internet. C'est pour cela que le Viagra est désormais en vente sur le net (avec une ordonnance évidemment), "en toute confidentialité" depuis "le confort de leur domicile"...

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.