Après l’adoption de la loi Travail cet été, la rentrée devait également être l’occasion pour les syndicats et le patronat de revoir en profondeur les principes de l’accord du télétravail signé il y a 14 ans déjà.
Plus productifs à la maison (!)
En effet, plusieurs fois par ans, les organisations se penchent sur les modalités d’application du télétravail afin d’analyser les avantages pour les employés, les entreprises, l’environnement…
Il y a quelques mois, l’OCDE a dévoilé son rapport « Better Life » dans lequel elle analyse la situation en matière d’équilibre vie privée versus vie professionnelle aux quatre coins du monde. Concernant la France, la situation n’était pas critique, mais pouvait être améliorée.
Ce constat est venu renforcer celui dressé par Citrix, spécialiste de la mobilité en entreprise, et l’institut CEBR (Centre for Economics and Business Research). Selon leur étude, c’est l’absence de solution de travail flexible qui a poussé 45 % des parents et des aidants familiaux à faire des changements importants dans leur vie professionnelle : 10 % ont opté pour un temps partiel, 10 % ont décidé de changer d’emploi, 24 % a dû quitter son emploi afin de pouvoir élever ses enfants ou s’occuper d’un proche.
Un gain pour l'économie française ?
D’après cette même étude, les bénéfices du télétravail sont nombreux. 76 % des salariés affirment accomplir plus de tâches dans la journée en perdant moins de temps dans les transports.
Sur le plan économique, les entreprises auraient tout à y gagner : laisser les employés travailler ne serait-ce que 2 jours par semaine à leur domicile permettrait un gain de 9,8 milliards € par an pour l'économie française, soit 0,5 % du PIB.