Les automobilistes peuvent faire le plein d'essence sereinement. Après six jours de grève, la CGT-Transports, à l'origine de la grève des conducteurs de camions transportants des matières dangereuses (carburants, gaz...), a indiqué que des "avancées significatives" avaient eu lieu lors de la réunion organisée mercredi 31 mai au soir au ministère des Transports.
Retour à la normale
Conséquence immédiate : la "levée du mouvement" et la fin de la paralysie de centaines de stations-service au plus vite. Ce week-end, la situation devrait être revenue à la normale.
Les barrages filtrants devraient être levés, et les stations-service réapprovisionnées, les unes après les autres. Au plus fort de la grève, environ 900 stations-services connaissaient une pénurie partielle ou totale de carburant, notamment en Île-de-France et dans la région de Rouen (Seine-Maritime).
« Des avancées significatives »
La grève avait été lancée vendredi dernier par la CGT dans l’espoir d’obtenir, pour les professionnels du transport routier de matières dangereuses une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois.
Hier soir, à l’issue d’une réunion de trois heures au ministère des transports, la CGT a salué « des avancées significatives », notamment un calendrier précis de discussions.