Les conducteurs européens sont de plus en plus nombreux à choisir un véhicule électrique. La part de ce segment pèse quasiment 10% dans l'Union européenne, même s'il faudra poursuivre et amplifier l'effort pour atteindre les objectifs de la Commission.
En 2035, il ne sera plus possible d'acheter une voiture à essence neuve en Europe. Un projet ambitieux, mais nécessaire pour parvenir à l'objectif de neutralité carbone en 2050. En attendant, les ventes de voitures 100% électriques continuent d'augmenter, mais à un rythme encore trop faible aux yeux de bon nombre d'observateurs. Ainsi, au deuxième trimestre, ce sont 243.000 modèles de ce type qui se sont écoulés, soit une augmentation de 11%, d'après le bilan de l'association des constructeurs (ACEA). L'électrique représente désormais 9,9% du marché européen automobile.
Capacités de production restreintes
Ce volume aurait pu être plus élevé sans les difficultés d'approvisionnement que rencontrent tous les constructeurs et qui contraint leurs capacités de production. Les voitures électriques sont le seul segment qui progresse au deuxième trimestre. Les ventes de modèles à essence ont atteint 909.000 voitures sur la période, un chiffre en recul de 22,2% sur un an. Ces derniers représentent 38,5% du marché. Pour les modèles diesel, la chute des ventes est encore plus brutale : -27,7%, avec 409.000 véhicules écoulés.
Des hybrides moins populaires
La part de marché en Europe des véhicules diesel est de 17,3%, alors qu'ils comptaient pour 20,2% il y a un an. Quant aux voitures hybrides, les ventes reculent aussi mais de manière moins prononcée : -2,2%. Dans ce segment, les modèles hybrides rechargeables continuent de flancher avec un recul de 12,5% des ventes et 206.000 unités vendues (et 8,7% du marché). La France et l'Allemagne en particulier sont deux des marchés sur lesquels ces modèles, accusés de produire autant de carbone que les voitures essence (les automobilistes utiliseraient rarement la batterie), rencontrent moins de succès.