Depuis plusieurs semaines, les ventes de véhicules neufs sont en chute libre dans l’Hexagone. La France n’est pas un cas isolé en Europe. Au sein de l’Union Européenne, elles se sont écroulées en avril.
Vente de véhicules neufs : du jamais vu
La pénurie mondiale des semi-conducteurs entraîne encore et toujours plus le secteur de l’automobile vers les abysses. Les nouvelles voitures peinent à sortir des usines de production. Face à des délais qui s’allongent, les consommateurs se tournent depuis plusieurs mois vers l’occasion. Selon l’Association des constructeurs européens, les ventes ont chuté de 20.6% en avril 2022. Si on ne prend pas en compte l’année 2020, il s’agit tout simplement du mois d’avril le plus faible depuis 1990 !
La tendance semble durer dans le temps. Toujours en excluant 2020, les quatre premiers mois de l’année sont les plus faibles enregistrés en Europe. Seulement 2.9 millions de nouveaux véhicules ont trouvé un acheteur. Cela représente une baisse de quasiment 15% en un an.
La France subit le même sort que ses voisins
Dans cette situation morose, la France semble ne semble pas tirer son épingle du jeu. Mais avec une baisse de plus de 22% en avril 2022, elle est encore loin de l’Italie. Le pays voit ses ventes fondre, moins 33% sur un seul mois. La Belgique observe une chute de plus de 23%. Mais d’autres pays sont un peu moins touchés, c’est le cas de l’Allemagne ou de l’Espagne.
Du côté des marques, le leader européen Volkswagen voit ses ventes dévisser depuis plusieurs semaines. Le mois d’avril ne fait exception à la règle : moins 28%. Situation similaire du côté de Stellantis. Seul le groupe coréen Hyundai-Kia progresse, il vient même de dépasser le constructeur français Renault. Face à ce problème persistant de semi-conducteur, l’Europe s’est fixé comme objectif de produire 20% de la production mondiale d’ici à 2030.