Valérie Trierweiler a coûté 482 000 euros à l’Etat

Anton Kunin
Par Anton Kunin Modifié le 16 juillet 2014 à 13h04

Valérie Trierweiler à l'Élysée en 2013 a coûté 482 000 euros à l'État. La Cour des Comptes vient de publier son rapport sur les dépenses des services de la Présidence de la République, où une page lui est consacrée.

Le plus gros poste des dépenses : ses collaborateurs. L'ex-première dame en avait cinq, et leur rémunération s'élevait à 396 900 euros bruts annuels. En plus, quatre officiers du groupement de sécurité de la présidence de la République étaient affectés à la mission d'assurer sa sécurité.

Collaborateurs et déplacements en première ligne

Les déplacements de Valérie Trierweiler ont également été pris en charge par l'État, pour une somme totale de 85 000 euros. La Cour des Comptes précise toutefois que ces déplacements étaient effectués dans le cadre "d'activités de représentation et de soutien à des opérations à caractère humanitaire". Concrètement, il s'agit de 56 déplacements en France et 40 à l'étranger.

Le coût du supposé saccage du mobilier de l'Élysée ayant circulé en janvier 2014 n'est pas mentionné dans le rapport, qui ne porte de toute façon que sur 2013.

Valérie Trierweiler plus économe que Carla Bruni

L'épouse de l'ex-Président de la République, Nicolas Sarkozy, avait pourtant engendré plus de dépenses à l'Élysée. La rémunération de ses huit collaborateurs a coûté près du double que pour Valérie Trierweiler... qui n'était certes que concubine du Président, et non sa femme devant la loi, ce qui avait causé bien des souçis au protocole de l'Elysée mais aussi de la plupart des pays visités par le couple présidentiel...

Notons que c'est la première fois que la Cour des Comptes s'intéresse aux dépenses liées à la première dame. Les chiffres concernant Carla Bruni ont été rendus publics par les services du Premier ministre après une question au gouvenement sur le sujet.

Une fois partie, Valérie Trierweiler disparaît des comptes

La séparation de Valérie Trierweiler d'avec François Hollande a certes entraîné la suppression de leurs postes. Toutefois, selon la Cour des Comptes, « ces personnels ont été affectés à des postes vacants au sein de la Présidence ou remis à la disposition de leur administration d'origine ». En d'autres mots, ces collaborateurs continuent de travailler pour l'État, mais avec d'autres fonctions.

Selon le rapport des Sages, l'ex-première dame « disposait au rez-de-chaussée de l'Hôtel d'Evreux de six bureaux et du salon des Fougères » à l'Elysée. Le rapport ne précise pas quel a été le sort de ces locaux après le départ de Valérie Trierweiler.

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Anton Kunin

Après son Master de journalisme, Anton Kunin a rejoint l'équipe d'ÉconomieMatin, où il écrit sur des sujets liés à la consommation, la banque, l'immobilier, l'e-commerce et les transports.