La traditionnelle campagne de vérifications estivale des services de l’État boucle son tour de remontage de bretelles annuel. Plus de 70.000 contrôles ont été effectués depuis le début de l'été dans les commerces, avec un taux d'anomalies d'environ 22%.
Rien à signaler
"70.741 vérifications ont été effectuées dans plus de 21.660 entreprises, dont notamment 6.800 restaurants, 2.200 grandes et moyennes surfaces, 3.700 marchés, 2.600 sites d'hébergements, ou encore plus d'un millier de sites de réservation en ligne", a souligné mercredi 19 août la secrétaire d'État à la Consommation, Martine Pinville. dans un communiqué.
Jusqu'à présent, le taux de manquements constatés est identique à celui qui avait été évoqué fin juillet, soit de 22% après 51.000 contrôles. En fonction de la nature des anomalies, les commerces se voient imposer des mesures pédagogiques, correctives ou répressives. Lors de l'opération 2014, les agents de la DGCCRF avaient effectué plus de 100 000 vérifications dans près de 32 000 établissements, donnant lieu à plus de 2 000 procès-verbaux, 2 400 suites administratives et 17 700 avertissements.
Tournée annuelle des marchands de glace
L'"Opération interministérielle vacances" est organisée chaque année de mi-juin à mi-septembre, et s'achève mi-septembre avant d'être l'objet d'un large bilan. Ce grand diagnostic mobilise l'ensemble des corps de contrôle de l'Etat, et est coordonnée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Ces contrôles "visent à vérifier le respect des règles de sécurité applicables aux produits et aux services, et la bonne information du consommateur sur la nature des prestations offertes", rappelle le gouvernement.
Pour l'été 2015, l'accent a été particulièrement mis sur la protection des plus petits, notamment sur les aires de jeux, mais aussi sur les commerces soumis à un pic saisonnier, tels que les vendeurs ambulants. La vigilance est accrue au sujet des nouvelles formes de consommation touristique, telles que "l'hébergement atypique ou les sites internet spécialisés (nouvelles formules de voyage, revente de billets de transports, etc.)", a souligné le ministère.