Les universités françaises sont sur la paille. Fonctionnant avec trop peu de fonds propres, et trop d'aides d'Etat, elles manquent aujourd'hui cruellement de moyens. Un rapport préconise d'augmenter les frais de scolarité à 1 000 euros pour remédier à cette situation.
Les universités françaises sur la paille
Les universités de France manquent cruellement de moyens. Trop peu de fonds propres, trop peu d'investissements de la part d'entreprises, comme cela se fait aux Etats-Unis, trop d'aides d'Etat. La situation n'est plus tenable pour la ministre de l'Education qui a commandé en 2014 un rapport aux inspections générales des Finances (IGF).
Faire grimper les frais d'inscription à 1 000 euros
Un rapport qu'elles viennent de remettre, proposant une mesure polémique pour remédier à cette situation. L'IGF propose ainsi de faire grimper les frais de scolarité des universités, à 1 000 euros. Ce serait même, pour les auteurs du rapport,"l’un des principaux leviers d’augmentation des ressources propres des établissements universitaires". Une mesure évidemment polémique, quand on sait la différence de coût entre une université et des classes préparatoires, ou encore des grandes écoles, type écoles de commerce.
Une mesure qui fait polémique
Commandé également par la secrétaire d’Etat Geneviève Fioraso, le ministre des Finances Michel Sapin, et le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, confrontés à la crise financière des universités françaises, ce rapport de l'IGF commencedéjà à faire réagir autour de lui. Actuellement, les frais d'inscription à l'université sont de 184 euros pour une licence, et 256 euros pour un master.