La crise sanitaire, entre confinements et ports du masque, a douché les envies de mariages pour bon nombre de couples. Avec une pandémie qui s'essouffle, l'industrie reprend de la vigueur et s'apprête à vivre des années exceptionnelles.
2020 fait figure d'épouvantail pour les professionnels du secteur du mariage. L'industrie n'a en effet enregistré que 154.600 cérémonies, un niveau historiquement bas. Néanmoins ce n'était que partie remise, de nombreux couples ont préféré reporter leurs mariages en 2022 et 2023. Stéphane Seban, organisateur du Salon du mariage, explique à Franceinfo que cette année, ce sont 250.000 cérémonies environ qui seront célébrées, un chiffre équivalent à celui d'il y a dix ans. Mais c'est l'an prochain que le chiffre devient faramineux : 300.000 mariages, du jamais vu.
Reports dû à la crise sanitaire
Habituellement, ce sont de 220.000 à 230.000 mariages qui sont organisés chaque année. Une jauge qui sera aussi celle de 2024, selon le professionnel. Toutefois, d'autres organisateurs estiment que 2024 aussi pourrait être perturbé : la crise sanitaire n'est pas terminée et des couples pourraient reporter une fois encore leur cérémonie. En attendant, pour trouver une salle et des prestataires de service pour 2022 et 2023, il faut se lever tôt ou faire preuve d'originalité, comme se marier en semaine ou étaler l'organisation sur plusieurs jours.
Embouteillages et hausse des coûts
Ce d'autant que les frais sont de plus en plus importants. La forte demande provoque une augmentation des prix chez les loueurs et les professionnels, qui doivent également faire face à la flambée des coûts : carburants, énergie, produits alimentaires… De leur côté, les couples aussi sont contraints dans leur pouvoir d'achat. Bref, c'est un équilibre délicat à trouver pour ces cérémonies uniques.