Décidément l'application UberPop ne plaît à aucun pouvoir public dans le monde. Une nouvelle ville de taille a rejoitn la fronde des communes et des pays qui ont interdit le service UberPop sur leur territoire. Cette fois, c'est Rio de Janeiro, au Brésil, qui s'y colle. Et c'est la troisième ville du pays à le faire.
UberPop bannie des principales villes brésiliennes
Ce mardi 25 août 2015 la start-up Uber à la valorisation supérieure à 50 milliards de dollars vient de nouveau de prendre une claque : le conseil municipal de Rio de Janeiro a voté l'interdiction du service UberPop dans la ville. Un vote qui n'a pas fait débat : 42 votes pour, 1 contre et 5 abstentions.
Ainsi faisant, Rio de Janeiro devient la troisième ville brésilienne à interdire l'application après Sao Paulo et la capitale Brasilia. Autant dire qu'Uber n'est vraiment pas appréciée au Brésil. Et, comme toujours, c'est le manque de régulation et de contrôles qui est en cause.
Seuls les chauffeurs agrémentés peuvent prendre des passagers
La décision de Rio de Janeiro fait suite à une forte mobilisation des taxis en juillet pendant laquelle le trafic avait littéralement été interrompu à l'heure de pointe par plus d'un millier de manifestants. Les revendications étaient les mêmes que partout ailleurs et mettaient en avant le manque de réglementations et les frais moindres des chauffeurs Uber par rapport aux vrais taxis.
La loi, qui doit être ratifiée par le maire sous deux semaines, prévoit une amende de 550 dollars pour tout contrevenant... soit tout chauffeur UberPop qui serait arrêté par la police.
Uber, qui ne lâche rien et continue d'utiliser la technique du forcing contre les gouvernements et les autorités locales, a déclaré qu'elle allait continuer à proposer ses services à Rio.