Samedi 25 avril, le Népal a été frappé par un terrible séisme aux conséquences dramatiques. 9 millions de personnes seraient affectées par ce tremblement de terre. Le 28 avril ont compte déjà plus de 5000 morts. Face à cette catastrophe les ONG mobilisent leurs équipes humanitaires mais aussi tous leurs soutiens : donateurs, entreprises. fondations, collectivités. Ophélie Ruyant, responsable de la collecte, nous explique comment.
Solidarités International a débloqué une première enveloppe de 100 000€ pour envoyer au Népal, dans les heures qui ont suivi la catastrophe, une première équipe d’urgence ainsi que du matériel humanitaire. Cette enveloppe ne couvrira que les premiers jours de son intervention. Au-delà d’une semaine, il faudra vite trouver d’autres plus de financements pour étendre son action et apporter une aide vitale aux familles rescapées du séisme.
"L'argent ne doit pas être un facteur de restriction"
Solidarités International à l'habitude de gérer son argent intelligemment, les équipes sont habituées à fonctionner avec peu de moyens. Dans le cas d'une urgence comme celle-ci, l'argent ne doit pas être un facteur de restriction. Une fois sur place la priorité est à l'action, action guidée par les seuls besoins des familles démunies. Les financements obtenus couvrent tous les aspects de notre réponse d'urgence : ressources humaines mobilisées, matériel, logistique... C'est donc du ressort de nos services collectes et partenariat de mobiliser le plus de soutien pour apporter une aide à la hauteur de la crise et des besoins. Nous faisons tout pour que notre équipe se sente libre pour pouvoir déployer l'aide la plus large possible pour les familles rescapées. Il faut qu’elle puisse se rendre dans les zones les plus sinistrées qui sont souvent les zones les plus difficiles d’accès.
"Les premiers dons pour les premiers secours"
Si Solidarités International est en grande partie financée par des bailleurs institutionnels, notre capacité de répondre à l'urgence n'est due qu'à la générosité de nos donateurs. Ce sont leurs dons qui permettent le déploiement des premières actions, la première aide, vitale. En effet, l'argent des bailleurs ne peut pas arriver aussi vite que celui du grand public. Pour geste de solidarité, le don est un élan des donateurs, une prise de conscience de la gravité de la situation, de l'empathie pour ces familles qui vivent une situation dramatique. Donner, c’est faire face à un sentiment d'impuissance en agissant comme on le peut, une manière de montrer notre humanité.
"L'aide des partenaires"
Au même titre que nos donateurs, nos partenaires, entreprises et collectivités ont un rôle primordial. Chez Solidarités International, nous les sollicitons dès les premières heures de l'urgence pour un soutien qui peut prendre plusieurs forme : aide financière, matérielle ou humaine. Ainsi, les Fondations Veolia et EDF nous mettent à disposition des stations de potabilisation ou des générateurs en seulement quelques heures pour permettre aux sinistrés d’accéder à l’eau ou à l’électricité. Entreprises et collectivités (agences de l'eau, conseils régionaux et généraux) vont participer directement au financement de nos premières activités d'urgence.
Sans cette aide, sans cette générosité, toutes nos actions en urgence ne pourraient être aussi efficaces.