Travail précaire, norme mondiale

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 20 mai 2015 à 6h43
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40 MILLIONSLa population active augmente de 40 millions de personnes chaque année.

Quand on parle de travail, la précarité est définitivement la norme. L’OIT (Organisation internationale du travail) met des chiffres sur ce qui est devenue une norme pour les travailleurs dans le monde.

Ainsi, trois travailleurs sur quatre est précaire : seuls 25% d’entre eux bénéficient de la protection relative d’un contrat à durée indéterminé. Les 75% restants doivent se contenter de contrat à temps partiel, à durée déterminée, voire tout simplement de travail au noir.

Pas de contrat de travail

Le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde » pour l’année 2015 explique également que la grande majorité des travailleurs (60%) n’ont tout simplement pas de contrat de travail. C’est donc le travail au noir ou non déclaré qui est majoritaire dans le monde…

La mondialisation emploie le monde

La production de biens ou de services contribuant à la mondialisation est une activité qui occupe 20% des travailleurs. Un sur cinq participe donc à la fabrication d’un bien donc la finalisation concerne plusieurs pays : il y a vingt ans, 296 millions de personnes travaillaient ainsi dans le cadre de la mondialisation des échanges, c’est 453 millions aujourd’hui. L’OIT indique que si ces salariés se montrent plus productifs, ils sont aussi paradoxalement payés au même niveau que les autres.

Le nombre de chômeurs dans le monde dépasse les 200 millions (201 millions pour être précis). La crise mondiale et l’augmentation de la population générale ont pour effet d’inscrire 30 millions de chômeurs en plus qu’avant 2008. Malgré tout, le taux de chômage est en baisse : il est de 5,7% pour les hommes, 6,3% pour les femmes.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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