Toyota renonce à la voiture tout-électrique et mise sur l’hybride

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 25 septembre 2012 à 4h57

Le premier constructeur mondial (devant General Motors) montre t-il la voie ? L'inventeur de la voiture hybride la plus vendue au monde, la Prius (4 millions d'exemplaires depuis 1997, près de 300 000 depuis le début de l'année) a décidé de tout miser sur cette technologie. Dans les trois prochaines années, le groupe japonais devrait lancer plus d'une vingtaine de modèles de voitures hybrides, dont une qunizaine totalement nouvelles !

Le constructeur présentera ainsi un nouveau modèle de berline hybride lors du Mondial de l'Automobile qui ouvrira ses portes à Paris à la fin de la semaine. Toyota, qui a vendu près de 5 millions de voitures dans le monde depuis le début de 2012 (contre "seulement" 4,5 pour General Motors) ambitonne de vendre 1 million d'hybrides, dès 2013.

Et l'électrique dans tout ça ? La Prius existe désormais dans une version rechargeable sur le courant électrique. Mais elle reste une hybride, et les batteries d'appoint n'assurent que 50 à 60 kilomètres d'autonomie à vitesse réduite, inférieure à 60 km/h. idéal pour la ville. L'IQ, la "Smart" 4 places de Toyota, future mini-voiture électrique ? Oui, le constructeur japonais a bien décidé en effet d'en sortir une version 100 % électrique. Tout en annonçant aussitôt qu'elle ne sera produite qu'à.. une centaine d'exemplaires. La encore, Toyota prévoit une IQ verte dans les prochaines années, mais une IQ hybride, comme ses grandes soeurs.

Une stratégie totalement à l'opposé de celle de l'autre constructeur japonais, Nissan, filliale du français Renault, qui mise tout sur l'électrique pour les prochaines années. Pari risqué, alors que les voitures électriques, plus chères que les thermiques ou les hybrides, peinent toujours à dépasser les 150 kilomètres d'autonomie, un obstacle majeur à leur usage, et donc, leur vulgarisation.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).