Elle n’était pas censée traverser le XXe siècle, ni devenir, peu à peu, un symbole majeur de Paris, de la France et de l’Europe. Qui donc ? La dame de fer !
Poule aux oeufs d'or
Comme diraient les Américains, elle « pèse » presque cinq fois plus que le Colysée à Rome. La Tour Eiffel, devenue une icône de Paris, est évaluée à 434 milliards d’euros, selon une étude réalisée par la chambre de commerce de Monta en Italie, et dont Le Figaro se fait l’écho. Contre seulement 91 milliards pour le Colisée de Rome et la Sagrada Famiglia à Barcelone, et 70 milliards pour la Tour de Londres !
Ce qui en fait, et de loin, le monument le plus rentable au monde. Cocorico !
Il y a d’abord les recettes liées à la vente des tickets. En 2016, la Tour Eiffel a été visitée par près de 5,9 millions de visiteurs. D’où un chiffre d’affaires de 77,8 millions d’euros (66,1 millions grâce aux billets, et 11,7 millions grâce aux boutiques de souvenirs). Sans oublier les restaurants, eux aussi transformés en cash-machine du fait de leur situation exceptionnelle, avec une vue magique sur tout Paris : pas moins de 42,2 millions d’euros ont été engrangés conjointement par le bar à champagne et son buffet, le 58 Tour Eiffel et le Jules Verne.
Besoin d'un lifting
Et puis il y a l'image, la marque connue dans le monde entier, la réputation d'un tel monument. Qui se chiffre apparemment en milliards, si tant est qu'on puisse lui donner réellement une valeur monétaire !
Mais l'icône a son prix : pour que la vieille dame garde tout son lustre, un lifting est prévu. D’ici 2030, 300 millions d’euros vont être investis pour la moderniser. Ce sera peut-être enfin l'occasion de réduire l'attente des visiteurs, évaluée à 1h30 en moyenne...