Après avoir interdit et bloqué toute forme de prévention pendant de long mois (achats de masques, de tests, prises de températures, etc.) aujourd’hui le gouvernement se prononce en limitant les tests en entreprise par toute une série de restrictions. Du fait de ces nouveaux interdits, les entreprises ne pourront pas mener des campagnes massives de dépistage visant l'ensemble de leur personnel.
Ainsi, il ne faudrait tester uniquement que les gens présentant des symptômes ce qui heurte le bon sens le plus élémentaire car c‘est déjà trop tard, le salarié aura contaminé ses collègues.
Ensuite on pourra tester « les cas contacts » qui sont déjà supposés – puisqu’ils le savent - rester chez eux.
« Ce type de mesures communiqué par le Ministère du Travail juste avant les fêtes est une menace pour la prévention et la santé publique » : estime Sophie de Menthon, Présidente d’ETHIC. « Ainsi, les entrepreneurs d’ETHIC pensaient tester tous les salariés qui acceptaient à leur retour de congé, un moment à haut risque. Joindre l’inefficacité à l’absence de bon sens finit par traumatiser les chefs d’entreprise. »
Le comble du processus de dissuasion réside dans le fait que les tests antigéniques sont GRATUITS POUR TOUS SAUF DANS LES ENTREPRISES.
Le mouvement ETHIC qui se bat depuis le début de la pandémie pour protéger les salariés a anticipé cette incapacité devenue chronique en aidant une entreprise avec l’aide des maires et des collectivités locales à installer des barnums vers lesquels les salariés sont dirigés.