New York, la capitale économique du monde, envahie par les eaux

Photo Jean Baptiste Giraud
Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 30 octobre 2012 à 11h39

Il n'y a plus de présidentielle américaine. Il n'y a plus de Bourse de New York, de Nasdaq, à l'arrêt depuis vendredi. Une seule consigne : sauve-qui-peut ! Depuis hier soir, la capitale économique du monde est encerclée par les eaux, par endroits, envahie par les eaux, et à l'arrêt complet. La dernière fois que la Bourse de New York a été fermée deux jours de suite, c'était en 1888 à la suite d'une tempête hivernale qui avait laissé plus de 10 mètres d'eaux rentrer dans la ville par endroits.

Plus un métro ne fonctionne depuis déjà 24 heures, alors que 8 millions de New-Yorkais l'utilisent pour travailler tous les jours. Tous les tunnels de la ville sont fermés, et sans doute, comme le métro, envahis par les eaux depuis cette nuit. Toutes les entreprises ont bien entendu respecté la consigne des autorités, en exhortant leurs salariés à rester chez eux, et dans la mesure du possible à télétravailler. Problème, plus de 500 000 habitants de New York sont privés d'électricité après l'explosion d'un transformateur, mais il faudra certainement attendre le lever du jour, (il y a 6 heures de décalage horaire avec Paris) pour pouvoir faire un bilan complet de la situation.

La Présidentielle américaine est en tout cas totalement à l'arrêt : Barack Obama a déclaré devant les caméras que l'important était de sauver des vies, pas de débattre ni de faire campagne. Si la situation, au lendemain du passage de la tempête Sandy, est suffisament grave, certains spécialistes de la politique américaine envisagent qu'un report du vote des grands électeurs puisse être décidé, pour que l'élection présidentielle se déroule dans un climat plus serein. La tempête Sandy pourrait faire pour plusieurs dizaines de milliards de dollars de dégâts.

Laissez un commentaire
Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).