Les nouvelles technologies, et en particulier Internet à haut et très haut débit, ont permis une évolution majeure dans le monde du travail : la possibilité de travailler de chez soi. Entre les e-mails, les réunions réalisées par écrans interposés et, bien évidemment, le Cloud, une simple pièce de la maison peut devenir un véritable bureau. Et selon la Fondation Concorde ce sera de plus en plus souvent le cas pour les Français.
Quel est le profil type du télétravailleur ?
La Fondation Concorde a publié, mardi 6 juin 2017, une étude qui dresse le profil type du salarié pouvant prétendre au télétravail. On découvre que, contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas la jeune génération, les générations X et les « Millenials » qui sont les plus adaptés. En fait, ce sont des cadres senior.
Plus précisément, selon la Fondation Concorde, le télétravailleur type est un cadre (diplôme Bac+3 minimum) de 42 ans travaillant dans une entreprise de plus de 50 salariés et dans une ville de plus de 500 000 habitants. Il touche 2 229 euros par mois nets et devrait faire 45 minutes de trajet ou plus pour se rendre au bureau.
Les personnes qui ne pourraient pas, selon la Fondation Concorde, faire du télétravail sont plus jeunes (37 ans en moyenne), n’ont pas le Bac, habitent à moins de 30 minutes de leur lieu de travail et dans une ville de moins de 500 000 habitants. Leur entreprise, aussi, est bien plus petite : moins de 50 salariés.
Un gros potentiel de télétravailleurs chez les Français
Si des exceptions à ces règles existent, la Fondation Concorde estime que près de 25 % des Français pourraient être amenés à télétravailler. Ce sont en particulier des Parisiens et habitants de la proche banlieue de la Capitale puisqu’à elle seule elle concentre 31 % de l’ensemble des potentiels télétravailleurs.
Au total, 6,7 millions d’actifs pourraient, ainsi, télétravailler une partie de la semaine.