Les imprimantes 3D sont la nouvelle coqueluche de l'industrie technologique. Ils sont en effet nombreux à estimer que ces périphériques sont à même de révolutionner notre manière de consommer, et pour cause : une telle imprimante permet de produire de vrais objets. Fini les excursions le samedi après-midi à Ikéa pour acheter de nouvelles assiettes ou à l'AppleStore pour un étui pour iPhone. Tous ces items pourront à terme être fabriqués chez soi.
Si l'impression 3D est susceptible de bouleverser les usages des consommateurs, c'est aussi tout un pan de l'industrie de la production qui devra s'adapter. Les couverts imprimés à la maison n'ont plus à être manufacturés à l'autre bout du monde - et il en va de même pour les articles de tous les jours, mais aussi pour des objets plus complexes. Des « patrons » circulent déjà librement qui permettent d'imprimer des armes. C'est dire le succès à venir…
Mais avant tout, il est impératif que ces périphériques soient plus abordables. Plusieurs initiatives ont été lancées dans ce sens, avec des imprimantes sous la barre des 1.000 euros. Mais la Buccaneer est certainement le modèle le moins onéreux : l'appareil est en effet proposé à moins de 400$, soit environ 310 euros. Il fonctionne avec des cartouches de fil plastique, qui servent à « imprimer » de petits objets. L'appareil s'oriente clairement vers la création de jouets ou d'ustensiles.
La Buccaneer est proposée via Kickstarter, un site de « crowdfunding » où ce sont les internautes intéressés qui financent la production de l'appareil. Visiblement, le périphérique intéresse énormément les investisseurs, puisque les 100.000 $ demandés ont été souscrits plus de trois fois, et il reste encore 28 jours pour apporter ses fonds. Il faudra cependant se montrer patient, car l'imprimante ne sera livrée qu'en février 2014…