Depuis près de 18 mois, la politique sanitaire repose sur le crédo « dépister par les tests, masquer, distancier (entre autres en fermant les écoles), confiner jusqu'à vacciner ». Cette politique, qui a coûté des dizaines de milliards d'euros, ne repose sur aucune preuve scientifique et n'a jamais été évaluée ni médicalement, ni financièrement. Il est peut-être temps d'en faire un court bilan.
Dépister des personnes saines et les isoler ne sert à rien et coûte très cher
Les tests PCR positifs ne permettent pas à eux seuls d'affirmer qu'une personne est /ou sera malade, ni contagieuse. La littérature internationale l'a démontré largement123 . L'OMS l'a reconnu dès mai 20204 et rappelé récemment56 . La cour d'appel portugaise l'a confirmé dans l'arrêt de la cour d'appel de Lisbonne7 qui a obligé le ministère de la santé à interrompre la quarantaine de touristes allemands injustement isolés.
« Au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test ne permet pas à lui seul de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu'une telle positivité correspond, en fait, à l'infection d'une personne par le virus SRAS-CoV-2 ».
Leur pratique généralisée à des fins de dépistage chez les personnes saines et la quarantaine des positifs asymptomatiques ne permet pas de limiter la propagation de l'infection. L'exemple du plus grand dépistage mondial (10 millions de dépistés), celui de Wuhan, est démonstratif : les asymptomatiques testés positifs ont subi en plus des tests antigéniques, des cultures virales, et ont été mis en quarantaine pour surveillance ; près de la moitié n'avaient pas d'anticorps (il s'agissait donc de PCR faux positifs), aucun des asymptomatiques n'excrétait de virus, aucun n'a contaminé quiconque, aucun n'est tombé malade. Au total, ce gigantesque dépistage publié par les Chinois, dont l'intérêt scientifique est considérable, n'a donc permis de n'éviter aucune contamination nouvelle.
Un dépistage plus limité pratiqué dans les écoles de Vilnius lors de la première vague8 conclut : « les enfants de notre étude qui ne présentaient pas de symptômes d'infection aiguë et de contact avec une autre personne infectée par le COVID-19 n'ont pas reçu de diagnostic de COVID-19, de sorte que le bénéfice du test PCR est discutable . »
Alors pourquoi O. Véran a-t-il demandé de tester un million d'enfants et s'apprête -t-il à multiplier les autotests cet été sur les plages ?
Pour contenir l'épidémie, Il eût été plus efficace et beaucoup moins coûteux de se contenter d'utiliser la technique traditionnelle de mise en quarantaine des seuls malades suspectés cliniquement, ceux qui ont de la fièvre, qui toussent et qui crachent- et de laisser les autres travailler, étudier, produire, faire du sport.
Le coût total (direct et indirect) des dépistages est considérable.
Au 9 juin 2021, Santé publique France précise que 87 568 197 tests ont été réalisés. Pour chaque test réalisé par un laboratoire public ou privé, l'Assurance Maladie verse 73,59 euros. Le coût direct des tests en France avoisine donc actuellement les 6,4 milliards d'euros.
Le coût indirect de la mise en quarantaine inutile de plus de 2 millions d'asymptomatiques est encore bien plus élevé. L'indemnisation par la sécurité sociale de 10 à 14 jours d'arrêt de travail injustifié, la désorganisation des équipes dans les entreprises, les difficultés rencontrées pour envoyer le personnel indispensable à l'étranger, le retard de certains projets a entrainé des pertes financières estimées à 20 à 30 milliards € supplémentaires.
Si une petite partie de cet argent avait été utilisé à remettre en état notre système de santé dès le début de l'épidémie les 2 et 3ème confinements n'auraient eu aucun prétexte, ce qui aurait considérablement limité l'impact financier et économique de la crise.
Forcer les citoyens ordinaires à porter des masques : inutile et très cher
L'obligation de port du masque à l'extérieur en croyant lutter contre le Covid19 (ou en le faisant croire au peuple) est une aberration contraire à l'état de la science. Aucune étude scientifique rétrospective n'a démontré qu'elle pouvait être utile. Le professeur Antoine Flahaut très prudent dans cette épidémie a d'ailleurs affirmé9 « il n'y a aucun justificatif scientifique à imposer le port du masque à l'extérieur ». La seule étude prospective sur le sujet (Danmasq19)10 a confirmé cette opinion en montrant que le port de masques dans la communauté ne protège pas ceux qui s'y astreignent et ne réduit pas de manière significative le risque d'infection.
Comme les enfants ne risquent rien du Covid19, qu'ils ne constituent pas un facteur de propagation virale démontré 11 12 13 14 15 16, il n'y a aucun justificatif scientifique à l'appui de cette mesure, leur imposer le port d'un masque est triplement aberrant.
L'Association de consommateurs CLCV estime le coût mensuel du port obligatoire des masques faciaux à 50 euros par personne. Plus de 55 millions de français ont été contraints de porter un masque depuis juillet 2020 pour un coût estimé à plus de 30 milliards €. Pour aucun bénéfice sanitaire !
On comprend donc l'inquiétude des fabricants français pour leurs bénéfices financiers, avec la fin du port du masque en extérieur.
Fermer les écoles n'a pas limité la circulation du virus et a coûté très cher
Les conclusions du centre européen de contrôle des maladies infectieuses sont claires 17 18 : « les preuves issues de la recherche des contacts dans les écoles et les données d'observation d'un certain nombre de pays de l'UE montrent que la réouverture des écoles n'a pas été associée à une augmentation de la transmission communautaire .
« Les données disponibles indiquent également que les fermetures d'établissements de garde d'enfants et d'enseignement ne constituent pas une mesure de contrôle efficace pour la transmission communautaire du COVID-19 et que de telles fermetures ne fourniraient probablement pas une protection supplémentaire significative de la santé des enfants, car la plupart développent une forme très légère COVID-19. »
Certaines simulations suggèrent même que la fermeture des écoles étalerait et finalement, augmenterait la mortalité globale du Covid 19.
Ceux qui culpabilisent les enfants en les accusant de transmettre le virus 20 ne citent que des études de laboratoire sur la charge virale, ou des simulations mathématiques reposant sur des hypothèses fausses, ou la découverte de foyers scolaires dûs aux adultes à leur contact, mais jamais d'études épidémiologiques sérieuses dans le monde réel.
La médecine, c'est d'abord la clinique et ceux qui ont culpabilisé les enfants de risquer de tuer leurs grands-parents en les embrassant par la diffusion de clips télévisés émotionnels, sans cas connu dans le monde réel, sont responsables de troubles psychologiques à court, moyen voire long terme et en particulier de suicides, y compris chez les très jeunes enfants. Le journal Bild, un des plus grands en Allemagne vient d'ailleurs de s'excuser auprès de la population des mensonges qu'il a diffusés à la demande du gouvernement 21 et en particulier de la maltraitance des enfants.
La fermeture des écoles a considérablement nuit à la santé et au bien-être des enfants et des adolescents, sur leurs résultats scolaires et professionnels à long terme ainsi que l'ont souligné toutes les sociétés de pédiatrie internationales, l'agence sanitaire norvégienne et même l'OMS22 23 .
La fermeture des écoles a coûté l'indemnisation de nombreux congés parentaux à la sécurité sociale pour un montant pour l'instant imprécis.
La fermeture des écoles a fortement nuit à l'économie du pays : selon le ministère de l'Economie qui estimait à 4% (soit près de 15 milliards € pour deux mois), la perte d'activité liée à la fermeture, au niveau national, des écoles, collèges et lycées.
Vaccination des mineurs, une stupidité arithmétique
Tout récemment24 Mr Fischer25, professeur de génétique médicale et de recherche en thérapie génique, en charge de la stratégie vaccinale du gouvernement26 prétendait : « la vaccination des mineurs de plus de 12 ans est un impératif arithmétique pour se rapprocher de l'immunité de groupe contre le Covid-19 » après avoir précisé : qu'il fallait « vacciner 90% des 12 à 100 ans » pour parvenir à l'immunité de groupe » Comment peut -il arriver à ce chiffre ?
Dans aucun des grands pays démocratiques occidentaux, la couverture vaccinale anticovid partielle (au moins une dose) n'a dépassé les 64%, même lorsqu'une propagande mensongère intense, associée à une censure féroce des opposants et des menaces d'obligation ou de pass vaccinaux ont été utilisées (comme en Israël et en Grande-Bretagne). Au 14 juin 2021, le pourcentage de vaccinés (à au moins une dose) n'atteint que 64% au Canada, 62% en Israël et en Grande -Bretagne et ne progresse plus guère. De plus, ces chiffres ne concernant que ceux qui ont reçu une dose, les vaccinés complets (à deux doses) sont partout inférieurs à 50%.
Dans ces pays, les moins de 18 ans représentent moins de 25% de la population et ceux de 12 à 18 ans environ 8% de la population globale. Comme Il est totalement illusoire d'espérer vacciner plus d'un tiers d'entre eux, leur vaccination augmenterait de moins de 3% la couverture vaccinale globale dans la population restant bien loin des 90% considérés comme nécessaire, d'après les laudateurs de la prétendue immunité vaccinale de groupe.
Monsieur Fischer, brillant professeur ne saurait--il plus compter ? Ou bien cette apparente aberration arithmétique, qui met en colère les vrais mathématiciens qui se sentent manipulés, ne constitue-t-elle qu'un argument de propagande vaccinale marchande de plus ? Pourquoi ce choix de décevoir tant de ses admirateurs ?
Les vaccins covid sont incapables d'assurer une immunité de groupe
Les avocats de la vaccination prétendent qu'il serait nécessaire d'atteindre le plus haut taux de vaccination (70%-90%) pour stopper l'épidémie.
Mais cette fausse affirmation ne repose, une fois de plus, que sur des simulations mathématiques qui se sont très lourdement trompées tout au long de cette crise sanitaire.
Dans la vie réelle, tous les pays qui ont atteint de très hauts pourcentages de vaccination anticovid, loin d'être protégés, sont ceux qui souffrent des plus hauts taux de propagation du virus et de mortalité pendant au moins 6 à 12 semaines. Rappelons quelques exemples à l'aide des courbes officielles de l'OMS sur lesquelles nous avons ajouté nos commentaires en rouge.