Tous les supports sont bons pour afficher de la publicité, de la plus grande surface à la plus petite. Et même la très petite, comme celle de… votre montre ! Les annonceurs s’intéressent ainsi de près à l’Apple Watch.
La montre connectée d’Apple, qui sera commercialisée à partir du 24 avril, a de l’intérêt aussi pour les annonceurs. Les porteurs de l’appareil vont consulter leur smartwatch continuellement tout au long de la journée : dix fois, vingt fois, cent fois… qui sait ? Les usages restent à définir et dans ce domaine, le constructeur californien a prévu large, son Apple Watch étant une extension de l’iPhone.
Une montre pour les plus aisés
Ce qui est certain en revanche, c’est que non seulement les utilisateurs de l’Apple Watch émargeront dans des catégories socio-professionnelles plutôt élevées (en plus de la montre, il faut posséder aussi un iPhone récent), mais aussi qu’ils offriront ainsi du « temps de cerveau disponible » à consulter aussi souvent l’écran à leur poignet.
Du velours donc pour des annonceurs dont les cibles sont précisément ce type de clients ! Toutefois, il faudra leur proposer de la pub ciblée d’une part, et d’autre part ne pas trop envahir leur quotidien. Pour le premier dossier, Apple possède un trésor : les données personnelles de centaines de millions d’utilisateurs de ses boutiques en ligne, dont l’iTunes Store (contenus multimédia) et l’App Store (applications). Des passages quasi-obligés pour tirer le meilleur profit d’un iPhone et demain, de l’Apple Watch.
Pas une priorité pour Apple
Ces informations permettent d’affiner le ciblage des consommateurs, même si Apple n’a pas vraiment mis à profit cette manne contrairement à Google dont c’est le cœur du modèle économique. Pour les messages en eux même, les annonceurs devront la jouer fine et intelligente : l’espace physique est limité et il leur faudra surtout offrir du service et pas de la réclame servile.